La province libyenne Sabratha qui a connu des confrontations armées renoue avec le calme. Un cessez-le-feu est décrété. La Libye n'arrive pas à instaurer la paix depuis l'instauration du chaos en 2011. Des tentatives de réconciliation ont été enregistrées mais les confrontations armées ont continué, dont celles ayant eu lieu dans la province Sabratha. Un cessez le feu a été instauré hier dans la province. Une délégation composée de nombre de régions libyennes a convenu de la mise en place d'un cessez-le-feu dans la province de Sabratha. C'est le conseil municipal de Sabratha qui a annoncé que cette délégation de réconciliation était arrivée à un accord. Depuis dimanche dernier, la vile a été témoin d'affrontements très violents. Il est noté dans le texte du conseil municipal que l'accord a été notifié aux parties en conflit, qui seront tenues pour responsables en cas de tout non respect constaté. La délégation de réconciliation était composée des représentants des régions de Zouara, de Zentan, de Zaouïa et de Misratah. L'envoyé spécial de l'ONU : les pro-Kadhafi peuvent participer aux échanges politiques. L'envoyé spécial de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, vient de noter que les partisans de Mouammar Kadhafi pouvaient prendre part au processus politique qui a cours actuellement. Il a en outre appelé toutes les parties libyennes concernées à travailler de concert avec l'ONU. Ghassan Salamé a noté dans un entretien avec la chaîne de télévision France 24 que les élections parlementaires et présidentielles devraient être ouvertes à tout le monde en Libye. L'envoyé de l'ONU a ajouté qu'il ne voudrait pas que l'accord politique soit la propriété de quelqu'un ou de quelques-uns et que Saïf El Islam et les partisans de l'ancien régime pouvaient rejoindre le processus politique en cours. Abdessalam Nessiyah, le président du comité de discussion affilié au Parlement libyen, a annoncé une rencontre le 26 septembre 2017 à Tunis, et a ajouté que l'objectif est de procéder à des réajustements et modifications des dispositions de l'accord politique signé à El Sakhirat. Nessiyah a expliqué que ces modifications portaient sur plusieurs axes principaux : la réforme du conseil présidentiel et sa dissociation du poste de Premier ministre, une réforme de l'armée et une autre de la Constitution, écrit la presse. Les tentatives de réconciliation ont échoué mais la communauté mondiale est déterminée à ramener la paix à ce pays. Un conflit politique oppose le chef du gouvernement libyen de concorde nationale et le maréchal Haftar. Ces responsables s'étaient rencontrés à Paris et exprimé leur détermination à organiser des élections en Libye en automne. L'Italie avait, juste après, noté qu'elle allait déployer une force militaire au large de la Libye pour lutter contre la migration clandestine. Le chef du gouvernement libyen de concorde nationale a accepté, et le maréchal Haftar refusé l'initiative de l'Italie. Daech qui a instauré des camps en Libye, comptant des milliers de djihadistes, d'après l'ONU, a tenté d'occuper des champs de pétrole pour financer ses attaques. L'ONU tente d'obtenir la réconciliaition engageant les adversaires en Libye pour permettre à ce pays de relancer son économie, de renouer avec la paix et lutter contre Daech.