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Le nouvel émissaire de l'ONU pour la première fois en Libye: Le défi de la réconciliation
Publié dans Le Temps d'Algérie le 06 - 08 - 2017

Le nouvel émissaire de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, s'est engagé samedi à Tripoli à mener sa mission dans le respect de la souveraineté libyenne, lors de sa première visite dans ce pays.

Tandis qu'une crise oppose la Libye à l'Italie, le nouvel émissaire de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, de nationalité libanaise, succédant à l'Allemand Martin Kobler, est arrivé hier en Libye, pays qui connaît le chaos depuis l'ingérence militaire en 2011. Après son arrivée à l'aéroport de Mitiga à Tripoli, M. Salamé s'est entretenu avec le chef du GNA, Fayez El Sarraj, et le chef de la diplomatie Mohamad al-Taher Siala. «J'assume mon rôle dans le plus grand respect de la souveraineté nationale, l'indépendance et l'unité de la Libye», a noté ensuite Ghassan Salamé lors d'une conférence de presse conjointe avec ses interlocuteurs.
L'émissaire de l'ONU pour la Libye a noté avoir eu une rencontre constructive avec El Sarraj sur les défis économiques, politiques et sécuritaires en Libye. «Nous avons convenu de l'urgence de mettre un terme aux souffrances des Libyens», a-t-il noté. M. Ghassan Salamé avait assisté fin juillet en France aux rencontres engageant les deux principaux protagonistes du conflit en Libye, le civil El Sarraj et le militaire Khalifa Haftar, qui s'étaient engagés à rétablir la sécurité et à organiser rapidement des élections. Appuyé par un Parlement élu et un gouvernement parallèle, le maréchal Haftar est l'homme fort de l'Est libyen où le gouvernement de concorde nationale ne parvient pas à étendre son influence. Pays riche en pétrole, la Libye a sombré dans le chaos depuis 2011: plusieurs autorités rivales et des myriades de milices se disputent le pouvoir, la menace Daech reste présente et les trafics d'armes et d'êtres humains prospèrent. Ghassan Salamé s'est rendu en Libye au moment où ce pays est confronté à la décision italienne de déployer des militaires. Le feu vert du Parlement italien, donné mercredi 2 août, à l'envoi de navires militaires à Tripoli, suscite de vives réactions en Libye et en Italie. Selon les informations du Corriere della Sera, la mission serait composée de cinq bateaux et d'un millier d'hommes, appuyés par un soutien aérien. L'Italie est accusée d'atteinte à la souveraineté nationale, tandis que Rome affirme chercher à limiter les arrivées de migrants sur son territoire via la Libye. Fayez El Sarraj, le chef du Conseil présidentiel libyen, a nié à plusieurs reprises avoir accordé une autorisation qui permet aux Italiens d'agir au large de la Libye, lors de sa visite à Rome. Le maréchal Khalifa Haftar a menacé de riposter contre tout navire italien qui s'approcherait des côtes de la Libye. La décision italienne rappelle les crimes contre l'humanité perpétrés par l'Italie quand il colonisait la Libye, notent des politiciens de ce pays.


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