Les habitants de la cité des enseignants à haï Meddahi, dans le centre-ville de Chlef, vivent le calvaire de la pénombre en l'absence de l'éclairage de public, en dépit de l'existence des poteaux entièrement équipés et implantés dans la cité, et qui fonctionnaient avant l'opération d'aménagement urbain de tout le grand quartier de haï Meddahi. Selon les habitants, chaque fois que des opérations d'éclairage public sont programmées dans le chef-lieu de wilaya, elles ne concernent que les artères, rues et ruelles principales pouvant être remarqués par le chef de l'exécutif, mais les autres lieux éloignés sont complètement délaissés. Sous d'autres cieux, haï Meddahi est restaurée comme il se doit mais pas une partie de la cité des enseignants près du lycée au centre-ville de Chlef. Comme il est constaté de visu, de nouveaux poteaux d'éclairage public ont été réalisés lors de l'aménagement qui a touché tout le grand quartier populaire de haï Meddahi. Cette opération a permis de le rendre plus éclairée au grand bonheur des citoyens. Par contre, la partie de la cité en question est dans le noir depuis plus d'une année. Selon les habitants protestataires, leur cité sera touchée par la seconde tranche du projet d'aménagement urbain, qui aura lieu en 2018, mais avec la crise financière et la politique d'austérité que connaît le pays, les mêmes habitants ne pensent pas que le projet verra le jour l'année prochaine. Cette cité est complètement délaissée, vivant carrément dans le noir, notamment à proximité du siège de la wilaya et à 100 m à vol d'oiseau. Une situation qui ne fait qu'augmenter l'insécurité. Le rendez-vous des élections locales approche, notamment celles des assemblées populaires communales pour élire le maire et son exécutif, les citoyens (électeurs) se doivent d'être à la mesure de l'événement pour choisir celui qui sera au service de la ville, la cité et le quartier. . A. Ali