Quel est donc l'imbécile qui divorce en abandonnant une fillette de quatre ans qui, vingt-deux ans après, est courtisée par le mari de sa mère, une mère traumatisée et qui n'a pas pu aller au-delà de la rupture qui va lui valoir d'être à la rue avec la fille de l'autre qui a dit non. En parfaite mère de famille, épouse exemplaire et magistrate du siège au-dessus de tout soupçon et même si notre ami de toujours Mohammed pense le contraire, Fella Ghezloune, la présidente d'El Harrach (cour d'Alger) a suivi mot à mot les réponses de l'ex-époux poursuivi pour coups et blessures volontaires et ce, en présence de deux copains qui avaient fait intrusion au domicile de madame l'ex qui était en compagnie de sa jeune cadette laquelle ne voulait point adresser la parole pour le vil acte qu'il avait commis quatre mois auparavant en tentant d'abuser de sa... demi-sœur ! Intéressée mais vigilante, Ghezloune avait suivi la plaidoirie réquisitoire de l'avocat de la victime et seul, enfoncé dans le siège du ministère public, Messaoud Kennas, le procureur de «feu» qui avait - au cours de la présentation - passé un savon à l'auteur de la tentative abjecte de l'«honorable» si El Hadj. La bassesse comme avait marmonné son ex, meurtrie mais tenue à un silence qui en disait long sur sa crainte de voir ses quatre filles «clouées au pilori» si par malheur, un jeune prétendant à la construction d'un nid apprenait l'affreuse nouvelle. Le statut d'une jeune fille harcelée par le mari de sa mère ou pire celui de la sœur d'une jeune fille que le mari de la maman avait «croqué» des yeux avec une envie folle de se la payer à coups de billets roses, de bijoux, voire d'une voiture dernier cri ! Et cette triste affaire nous rappelle que dans années 80, un beau-père avait dit à la fille de l'autre, un divorcé évaporé dans la nature du vieux continent : «Idiote, demande ce que tu veux pour un seul après-midi à l'hôtel ou bien préfères-tu qu'une fille des rues s'en empare ?» Une chose est sûre : une garce est plus honorable que lui.