Le festival culturel arabo-africain de danse folklorique, dans sa quatrième édition, a débuté officiellement dans la soirée d'avant-hier au stade communal Oukil Ramdane de la ville de Tizi Ouzou qui sera en l'espace de 15 jours la capitale du rythme et des airs populaires arabes et africains. Le coup d'envoi de cette quatrième édition du festival arabo-africain de danse folklorique à laquelle participent des troupes de danse représentant plus de vingt pays arabes et africains et des dizaines d'autres troupes nationales, en sus d'une pléiade d'artistes, chanteurs, compositeurs, a été donné par le directeur de la culture de la wilaya et commissaire de ce festival, M. Ould Ali El Hadi, en présence du premier magistrat de la wilaya, du P/APW, des élus locaux et de ceux des deux chambres parlementaires, des représentants du mouvement associatif ainsi que d'une nombreuse assistance de citoyens venus assister aux premières représentations de ce festival. M Ould Ali El Hadi a, après avoir remercié tous ceux qui ont contribué à la préparation de cette grandiose manifestation culturelle et après avoir rendu un grand hommage à la troupe palestinienne, indiqué que ce festival sera «une véritable opportunité pour à la fois découvrir ce beau pays qui est l'Algérie et cette belle région qui est la Kabylie mais aussi un moyen de rapprocher les cultures, de faire rencontrer des arts et traditions différentes», précisant que ce festival véhiculera un message de tolérance et de respect de l'autre, comme il montrera que le monde est une grande mosaïque faite d'hommes et de femmes, d'enfants qui ne souhaitent qu'une seule chose : vivre en paix. Ce festival qui réunira des centaines de personnes différentes sera également une belle rencontre de paix et d'amitié entre les peuples, dira-t-il encore, avant de souligner que l'objectif de l'organisation d'une telle manifestation est la sauvegarde de notre culture traditionnelle pour sa promotion et sa transmission aux futures générations mais aussi celui de jeter des passerelles entres les peuples de différentes cultures en vue d'enclencher un dialogue culturel. Le spectacle d'ouverture de ce festival a été animé par la troupe RBVB de France, le ballet Ithrène N dda Lmulud de la maison de la culture Mouloud Mammeri et le grand maître de la chanson gnawouie Amazigh Kateb. Dans l'après- midi de la même journée, la ville des Genêts a vibré aux couleurs et rythmes des danses des troupes participantes à ce festival qui ont sillonné en parade les principales artères de la ville en exécutant des tours de danse et des chants chacune dans son carré. Là où elles passaient, des citoyens se massaient sur les trottoirs pour découvrir les traditions des pays des troupes participantes, notamment le Tchad, la Palestine, l'Irak, le Burundi, la Syrie, le Rwanda, le Mali… Toutes ces manifestations se sont déroulées dans une ambiance de fête parfaite tellement l'offre était large et variée. Pour la journée d'hier, le stade Oukil Ramdane devait accueillir le maestro chanteur poète Lounis Aït Menguellet qui devait monter sur scène pour chanter des chansons de son riche répertoire. Concernant le côté danse folklorique, ce sont les troupes d'Irak, d'Afrique du Sud et de Mostaganem qui sont au programme de cette soirée qui débutera à 21h.