La ville des genêts accueillera du 6 au 19 juillet la quatrième édition du festival arabo-africain de danse folklorique, à laquelle sont attendues plusieurs troupes de danse représentant une vingtaine de pays étrangers, à l'image de l'Egypte, de la Tunisie, de la Palestine, du Burkina Faso, du Mozambique, de l'Afrique du Sud, du Mali, du Tchad, de la Mauritanie et de la Côte d'Ivoire, en sus de nombreuses troupes venues des quatre coins du pays. Outre ces troupes, cette quatrième édition verra la participation de plusieurs maîtres de la chanson algérienne qui animeront des galas tout au long de ce festival. Ainsi, Safi Boutella est programmé la soirée du 6 juillet pour animer un spectacle au stade Oukil Ramdane, lieu qui abritera le lendemain le défilé d'ouverture de ce festival, la présentation des troupes participantes et le spectacle d'ouverture animé par la troupe RBVB de France, le ballet Ithrene n'Da Lmulud de la maison de la culture Mouloud Mammeri et le chant avec Amazigh Kateb. Le poète populaire Lounis Aït Menguellet montera sur la scène du même stade le lendemain de l'ouverture du festival, juste après le spectacle de danse avec les troupes d'Irak, d'Afrique du Sud et de Mostaganem. D'autres stars de la chanson algérienne et arabo-africaine sont aussi au programme de ce festival, dont Thagrawla, Carlos, Hamidou, Hakim Salhi, Boudjemaâ Agraw, Lotfi Raïna Raï… Plusieurs localités de la wilaya accueilleront les troupes et chanteurs participant à ce festival pour animer des spectacles de danse et de chant. La commissariat du festival, que dirige Ould Ali El Hadi, directeur de la culture de la wilaya et de la maison de la culture Mouloud Mammeri, a prévu, en marge de ce festival, un colloque de deux jours sur «les danses et la société». Le festival arabo-africain de danse folklorique coïncide cette année avec la deuxième édition du Festival culturel panafricain qu'abritera notre pays à partir du 5 juillet. Le Festival arabo-africain de danse folklorique vise, selon ses organisateurs, à perpétuer la tradition et à faire vivre Tizi Ouzou aux rythmes et couleurs des cultures africaines et arabes. «De portée humaine et universelle, ce festival, qui est un prolongement du festival international de danse qu'abritait de façon régulière la ville des genêts, vise aussi à mettre en relation les peuples arabes et africains et leur donner un espace d'échange et de dialogue interculturel», selon le commissaire du festival