Après des années de blocage, le projet de fabrication de véhicules en Algérie est relancé sous une autre formule. En fait, le président de la République, sur le rapport du ministère de la Défense nationale, a signé le 29 juin le décret portant «création de l'établissement de développement de l'industrie de véhicules de Tiaret». En référence aussi aux dispositions du décret présidentiel n° 08-102 du 26 mars 2008, fixant le statut-type des établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) relevant du secteur économique de l'ANP, il a été ainsi décidé de créer par abréviation l'«EPIC/E.D.I.V». Placé sous la tutelle du ministère de la Défense nationale, le siège social de l'établissement est fixé à Aïn Bouchekif, wilaya de Tiaret. «L'établissement est chargé d'assurer la conception, les études, le développement, la production et la commercialisation de véhicules tout terrain. Il peut entreprendre toute opération pouvant se rattacher à son objet et à son développement et fournir toute prestation de nature à rentabiliser ses potentialités techniques, industrielles et/ou commerciales, sans compromettre les programmes d'activités qui lui sont assignés», stipule le décret. S'agissant du patrimoine d'affectation spécial de l'établissement, le décret précise qu'il est constitué des biens meubles et immeubles constituant l'ex-projet «FATIA», sis à Aïn Bouchekif, transférés au ministère de la Défense nationale ; des biens meubles et immeubles constitués dans le cadre de la direction de projet véhicules légers tout terrain à Aïn Bouchekif ; de la cité des 100 Logements relevant de l'ex-projet «FATIA» et d'une subvention de démarrage.