Les femmes enceintes présentant des risques d'accouchement prématuré ont une salive anormale. Des prélèvements de salive réalisés par les chercheurs du King's College à Londres ont révélé que les femmes enceintes sujettes aux fausses couches ou aux accouchements prématurés (avant 34 semaines de gestation) auraient dans leur salive un taux très faible de progestérone, une hormone ayant des vertus anti-inflammatoires. La faible présence de cette hormone pourrait contribuer à provoquer une infection bactérienne, cause fréquente des accouchements prématurés. Ce taux anormal de progestérone dans la salive des femmes peut être déterminé dès le sixième mois. Un test de salive sur les femmes enceintes pourrait donc permettre dans le futur de connaître les risques d'accouchement prématuré.