Le leader libyen Moammar Kadhafi va pour la première fois fouler le sol américain le mois prochain à l'occasion de l'assemblée générale des Nations unies. Avec un casse-tête diplomatique à la clé sur son lieu de résidence après la libération d'Abdel Basset El Megrahi, condamné dans l'attentat de Lockerbie. Et déjà des habitants mais aussi des personnalités politiques d'Englewood donnent de la voix pour faire savoir que Kadhafi ne sera pas le bienvenu. C'est en effet dans cette banlieue cossue du New Jersey, située à une vingtaine de kilomètres au nord de New York, et dont 15% des 28 000 habitants sont juifs, que le colonel envisage d'installer sa tente sur une propriété appartenant à l'Etat libyen.