Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a lancé hier un concours sur titre pour l'accès aux établissements de formation paramédicale dans les différents corps et grades. Au total, 6735 candidats seront retenus pour intégrer à l'issue de leur formation le secteur de la santé. Paru hier sur la presse nationale, le communiqué du ministère de la Santé a fixé le nombre de places pédagogiques ouvertes et les lieux de dépôt des dossiers de candidature pour l'accès à la formation paramédicale au titre de l'année 2009. Les 48 wilayas sont concernées par ce concours. Le ministère a précisé que le dépôt des dossiers de candidature s'effectue auprès des écoles de formation paramédicale et des directions de la santé et de la population des wilayas qui ne disposent pas d'école de formation paramédicale. Le concours sur titre est ouvert aux candidats titulaires du baccalauréat des séries sciences de la nature et de la vie, sciences exactes et chimie ou d'un titre reconnu équivalent. Au niveau de la wilaya d'Alger, 805 places pédagogiques sont ouvertes aux candidats. L'établissement formateur ouvre à titre indicatif, 300 places pour la formation d'infirmiers en soins psychiatriques, 135 places pour former des sages-femmes et 131 postes pour les auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation. La wilaya d'Oran vient en seconde position en matière de besoins de personnel médical. L'établissement de formation de Tlemcen devra prendre en charge 376 candidats. La capitale de l'ouest exprime, entre autres, un besoin de 150 infirmiers en soins psychiatriques, 30 sages-femmes et 30 auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation. La wilaya de Biskra occupe la troisième position en matière de besoins en paramédicaux. Pas moins de 270 places pédagogiques sont disponibles, dont 170 infirmiers, 30 sages-femmes et 14 auxiliaires médicaux. Il s'agit d'une opération d'envergure visant à combler les besoins en personnel médical, notamment dans le cadre de la politique de développement du secteur, qui a subi, faut-il le rappeler, une profonde réforme. En tenant compte de l'évolution de la population, les autorités du ministère de la Santé veulent renforcer les équipes des différents services. Malgré l'ouverture du secteur aux opérateurs privés, les structures publiques sont submergées par la demande. Au sujet de cette campagne de formation, la direction des ressources humaines du ministère de la Santé nous précise que les personnes formées seront admises à exercer ces fonctions au sein des structures publiques. La direction de la Fonction publique a donné son avis favorable à cette opération de formation recrutement. Le chargé de communication du ministère de la Santé, M. Belkessam, nous confirme que les capacités de formation ont été augmentées cette année, et ce, pour répondre aux besoins en personnel exprimés par les différents secteurs sanitaires. A travers cette campagne, l'Etat démontre sa volonté à prendre en charge les citoyens en matière de soins, sachant que le coût de l'accès à la santé publique demeure symbolique (50 dinars pour une consultation chez le médecin généraliste).