Les pouvoirs publics ont positivement pris en charge l'oeuvre de réhabilitation des praticiens spécialistes de la santé publique. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (Msprh) considère que les pouvoirs publics ont positivement pris en charge l'oeuvre de réhabilitation des praticiens spécialistes de la santé publique et que rien ne peut justifier le recours à la grève dont le seul motif semble être la demande relative à des dispositions de dérogation sans passer par la voie des concours dont la vocation est de privilégier la compétence et le savoir-faire, a souligné un communiqué de presse publié lundi. Réagissant à cette grève annoncée pour aujourd'hui, le Msprh appelle l'ensemble de la communauté médicale à privilégier la voie de la sagesse à celle de la surenchère de manière à permettre la prise en charge responsable de tout ce qui peut concourir à l'oeuvre de réhabilitation et de renforcement du secteur public de la santé sur des bases de performance, d'excellence et d'amélioration de la prise en charge du citoyen qui est la raison d'être du secteur. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière s'efforce de fonder sa position par le fait que le traitement du dossier relatif à la valorisation du rôle, de la fonction et de la rémunération des praticiens spécialistes de la santé publique s'est caractérisé depuis l'année 2002, par la ferme volonté des pouvoirs publics de réhabiliter de manière conséquente le statut du praticien de la santé publique au même titre que tous les personnels du secteur de la santé eu égard à l'importance de la mission qui leur est dévolue et à la nécessité d'oeuvrer à la mise en place d'une hiérarchie qui respecte et valorise les mérites liés à la formation, à la compétence et à la performance. Dans ce cadre, il note les acquis obtenus par les praticiens, notamment, l'amélioration de la rémunération, la mise en place d'un plan de progression dans la carrière, l'implication réelle et effective des praticiens spécialistes de la santé publique dans les différents comités nationaux médicaux et de prévention, le règlement définitif de la question du statut des services des établissements autres que les CHU. S'agissant du dossier relatif aux mesures transitoires qui constituent le point de discorde avec le syndicat Snpssp, le ministère précise qu'au regard de l'impossibilité légale concernant l'intégration automatique sans passer par les concours, il a été proposé un dispositif permettant aux praticiens spécialistes justifiant d'une ancienneté suffisante, de passer successivement à partir de 2004, les concours d'accès aux grades de praticien principal et de praticien en chef sans attendre l'intervalle sanitaire de 5 ans. Devant le refus du Snpssp, le ministère de la Santé a décidé d'organiser, avant la fin du premier trimestre 2004, le premier concours d'accès au grade de praticien spécialiste principal et ce, au profit de l'ensemble des praticiens spécialistes ayant 5 ans révolus d'ancienneté à la date de déroulement du concours. Concernant les praticiens justifiant d'une nomination régulière au 2e degré, au titre des anciennes dispositions statutaires, ils bénéficient réglementairement d'une intégration automatique au grade correspondant dans les nouvelles dispositions. Recevant récemment, un groupe de représentants de journaux dont L'Expression, le ministre de la Santé avait réitéré sa disposition entière au règlement des problèmes en suspens en laissant la porte ouverte au dialogue pour que le secteur de la santé garde sa stabilité au bénéfice des gens de la profession, du corps médical, ainsi que ceux des patients et des citoyens.