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Le purgatoire des pauvres
Publié dans Le Temps d'Algérie le 05 - 09 - 2009

Combien dépensent les ménages par jour et pendant toute la durée du mois de ramadhan dans la wilaya de Tizi Ouzou ? Pas facile de répondre avec exactitude à cette question qui taraude les esprits, surtout que la wilaya de Tizi Ouzou, région à forte consommation, est connue pour être l'une des plus chères du pays.
Cette wilaya a aussi ses caractéristiques spécifiques en matière de consommation. Considérant qu'une famille moyenne en Kabylie, la famille élargie comme on l'appelle étant toujours la plus répandue, est composée de six à huit membres. Même si aucune étude statistique n'a été menée dans ce sens, il est admis que les dépenses moyennes d'une famille varient entre 1000 et 1500 DA en fonction des possibilités financières des uns et des autres.
Cette fourchette de dépenses quotidiennes ressort des réponses de toutes les personnes questionnées à cet effet, hier, sur la place publique de Tizi. En effet, pour garnir sa table convenablement, surtout que durant ce mois sacré le gens sont gagnés par la fièvre «acheteuse», il faut au minimum pour une famille composée de six personnes une livre de viande ou un poulet, de la limonade,
des bourek, deux sachets de lait, cinq à six pains, un dessert, des légumes, des sucreries…, ce qui généralement dépasse les 1000 DA/jour. Il semble, selon nos constations, que les citadins dépensent beaucoup que leurs compatriotes habitant les villages.
Là on se débrouille mieux. En effet, les villageois se permettent d'avoir des jardins potagers, ce qui atténue leurs dépenses. «Moi par exemple, je n'achète jamais de légumes en été. Je cultive tout dans mon jardin. Ceci me permet de faire d'énormes économies que je dépense pour autre chose», nous lancera fièrement Dda Amar, habitant à Tadmaït.
«Et puis, vous savez, on n'est pas obligés de manger tous les jours de la viande ou du poulet. On peut bien s'en passer, sauf pour la chorba», ajoutera-t-il pour un père de famille qui nourrit seul une famille de six personnes. Plusieurs produits sont absents des tables du f'tour.
La cherté a donné des sueurs froides aux consommateurs. Le couscous, plat traditionnel par excellence, en ces temps de disette, occupe toujours fièrement sa place dans les habitudes culinaires de chez nous. Il ne quitte jamais la table des communs des citoyens surtout pour le s'hor. Mais en ville, les choses semblent beaucoup plus compliquées. Les habitudes alimentaires sont différentes et les dépenses beaucoup plus importantes.
Plusieurs personnes arrivent tant bien que mal à joindre les deux bouts. Hadi est fonctionnaire. Avec son salaire de 25 000 DA, il avoue ne plus savoir où donner de la tête. Avec deux enfants scolarisés, ce qui le tarabuste le plus, c'est l'approche de la rentrée scolaire. Il faut donc concilier entre les dépenses du ramadhan, celles liées à l'aïd et surtout les dépenses inhérentes à la rentrée.
A ce sujet, notre interlocuteur avoue de ne pas avoir un autre choix que d'emprunter de l'argent ! Ils sont en effet nombreux à s'endetter en ces occasions qui sont synonymes de saignées pour les bourses, mêmes les plus nanties. Quoi qu'il en soit, le mois de ramadhan est considéré comme un véritable purgatoire par les classes les plus défavorisées. Et la particularité de cette année, c'est qu'il intervient en pleine période de la rentrée scolaire.


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