$Après les multiples programmes lancés pour lutter contre le chômage des jeunes, le ministère de la Solidarité lance un nouveau dispositif pour les jeunes ayant un niveau scolaire limité. Destiné aux chômeurs en situation sociale précaire, ce dispositif d'activités d'insertion sociale prévoit une indemnité mensuelle de 6000 DA. Selon le décret exécutif n° 09-305 du 10 septembre 2009 relatif à ce dispositif, paru dans le journal officiel n° 54, les personnes concernées sont des jeunes sans revenus, en situation de précarité sociale, notamment ceux issus des déperditions scolaires. L'objectif visé est la valorisation d'actions pour le développement d'intérêt local, notamment dans les communes et domaines peu couverts ou exploités de manière insuffisante. Considéré comme moyen de lutte contre la pauvreté et la marginalisation, le dispositif concerne les domaines d'activités d'utilité publique et sociale, notamment la protection de l'environnement, les activités relatives au patrimoine matériel, à l'agriculture, l'artisanat, le tourisme, la culture, les services, l'encouragement du savoir-faire et le développement d'activités d'intérêt local ainsi que l'entretien des établissements sociaux et médico-sociaux. Ces jeunes chômeurs, qui doivent être âgés entre 18 et 40 ans, pourront travailler également dans le cadre de l'aide et de l'accompagnement des personnes âgées et l'aide à domicile en direction des personnes handicapées. Durant une année, les personnes insérées bénéficient des prestations d'assurance sociale en matière de maladie, de maternité et d'accidents du travail et de maladies professionnelles conformément à la législation et la réglementation en vigueur. Les personnes insérées dans le dispositif sont placées, selon la même source, auprès des organismes d'accueil tels que les collectivités locales, les administrations publiques, les entreprises publiques et privées, les établissements et institutions intervenant dans le domaine social et des services, les artisans, les associations, les coopératives agricoles. Ils peuvent bénéficier d'une formation compatible avec les tâches qui leur sont confiées, au sein de l'organisme d'accueil ou dans un établissement de formation professionnelle. Par ailleurs, la gestion du dispositif est assurée par l'Agence de développement social en relation avec la direction de l'action sociale de wilaya.