Suite à l'alerte donnée par les citoyens de la wilaya de Aïn Defla concernant les odeurs nauséabondes dégagées par l'irrigation avec les usées, le président de l'assemblée populaire de la commune de Arrib, Mouloud Oufkir, a saisi le taureau par les cornes jeudi dernier en ordonnant la saisie de plusieurs motopompes installées sur la rive de l'oued Cheliff. En effet, en compagnie des éléments de la gendarmerie nationale, le maire a démonté les motopompes et les a remises au service de la fourrière. «La loi est claire, les fellahs étaient déjà avertis et on remarque qu'ils continuent à irriguer avec une eau très polluée», indique M. Oufkir en signalant que les contrevenants auront à répondre devant la justice. Les fellahs, quant à eux, affirment avoir irriguer avec des eaux provenant du barrage de Harreza et que l'oued circulait. Entre-temps, les champs s'assèchent et la production au niveau des deux rives de l'oued risquent d'être compromise.