Pour dénoncer «une situation catastrophique» liée à un début d'année scolaire des plus durs avec une série de mesures prises par la tutelle, qui ne sont pas pour plaire et aux élèves eux-mêmes, contraints de «subir un programme chargé et un emploi de temps inadapté», et aux syndicats qui parlent de «bricolage», plusieurs lycéens à travers le territoire national ont débrayé depuis 4 jours, selon Achour Idir, porte-parole du Conseil des lycées d'Algérie (CLA). En effet, selon notre source, au moins une dizaine de lycées ont été touchés par le mouvement de protestation qui s'est enclenché depuis dimanche, alors qu'à Aokas, dans la wilaya de Béjaïa, le débrayage a commencé lundi. M. Idir affirme également que la capitale a été touchée dans la mesure où 2 lycées situés à Bouzaréah ont vu les élèves observer une demi-journée de protestation avec la promesse de durcir le ton dans les prochains jours. En contact avec les représentants du CLA à travers ces régions, notre source n'a pas été en mesure de nous communiquer les lycées «paralysés». Par contre, M. Idir affirme que les «dénonciations» des lycéens s'articulent autour de la surcharge des programmes et des emplois du temps. Par ailleurs, selon toujours notre interlocuteur, les contestataires ont tenu à afficher leur solidarité avec leurs camarades «exclus arbitrairement». Nous y reviendrons.