Selon une source du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, les autorités publiques examinent actuellement la possibilité de révision du revenu par ménage éligible au programme public du logement socio participatif. Fixé par un décret exécutif à 72 000 dinars (six fois le SNMG), cette condition prive beaucoup de citoyens de disposer d'un logement aidé par l'Etat. Les hausses des salaires opérées dans le cadre de la dernière tripartite ont permis à certains ménages algériens de disposer de revenus dépassant les 72 000 dinars, seuil exigé également pour bénéficier de l'aide de l'Etat que ce soit pour la construction d'un logement (urbain ou rural) ou pour l'achat d'un bien auprès d'un promoteur. Face à l'exclusion de cette frange qui est constituée principalement parmi les agents de l'Etat, des employés des entreprises publiques et privées, les services du ministère de l'Habitat travaillent sur un texte pour ramener ce seuil à 100 000 dinars. " Nous sommes en train de militer pour l'adoption de ce texte ", a tenu à nous confier cette source du ministère de l'Habitat. Indépendamment de la promulgation de cette disposition, la prochaine tripartie devra rendre espoir aux nombreux ménages qui ne sont pas concernés par le LSP en raison de la contrainte du salaire, en ce sens que le SNMG sera augmenté. Dans le cas ou le salaire national minimum passera à 15 000 dinars, le revenu par ménage éligible au LSP, sera de 90 000 dinars, pas loin du niveau souhaité par les cadres du département de Noureddine Moussa.