Sur les 247 affaires devant être traitées par la cour d'Alger, 57 d'entre-elles ont trait à des affaires de terrorisme. Il est judicieux de préciser que sur les 54 personnes impliquées dans ces affaires d'appartenance à groupe terroriste, soutien logistique, financement des groupes armés ou exactions avérées, une vingtaine ont été arrêtées. Il sied de relever que les quelque 30 personnes en fuite ou décédées, et dont le procès se tiendra au cours de cette session, seront condamnées par contumace par les juges qui présideront les procès. Cependant, le procès le plus attendu, à savoir celui des 5 individus impliqués dans les attentats du 11 avril 2007 ayant ciblé le palais du gouvernement et le commissariat de Bab Ezzouar, et dont le bilan s'est soldé par la mort de centaines de personnes, n'a pas été programmé pour cette session. On croit savoir, de source proche de ce dossier, que le procès en question sera programmé pour la prochaine session criminelle. Hormis les affaires de terrorisme, cette cour traitera 11 délits relatifs au trafic de cocaïne et d'héroïne. Il y a lieu de dire que ces affaires ne manqueront pas de drainer grand nombre de journalistes et observateurs en raison de la gravité des faits retenus contre les personnes inculpées. En chambre pénale et en cour d'appel, le procès entamé concernant la falsification du concours d'accès au rang de commissaire principal de police est le plus attendu. Il est à rappeler que ce procès en appel, dans lequel 12 prévenus, dont le directeur de l'école de police de Châteauneuf, intervient à la suite du verdict prononcé par le tribunal de première instance de Sidi M'hamed.