Alors que nous ne sommes qu'à quelques jours de la tenue des élections du Comité olympique algérien, le problème reste entier au sujet de la participation des personnalités du sport féminin. Comme on le sait, le président de la commission de préparation de ces élections, M. Addadi, veut s'en tenir aux dispositions des statuts du COA, qui indiquent que ces personnalités sont au nombre de 2, alors que le président par intérim de l'instance olympique et les membres du comité exécutif veulent que les 14 dames qui ont pris part aux dernières assemblées générales assistent aux travaux de celle du 7 novembre. Il y a un paramètre de taille qui a échappé à bon nombre d'observateurs et dont M. Addadi a omis, peut-être volontairement, de parler lors de sa conférence de presse du samedi 24 octobre. Rappelons que les élections du 7 novembre ne seront que la dernière étape de l'assemblée générale ordinaire du COA qui s'était tenue le 30 avril dernier. En effet, ce jour-là, l'ordre du jour de cette assemblée générale avait prévu un certain nombre de points à traiter, en particulier l'adoption des bilans moral et financier de l'instance olympique, et en dernier ressort on devait procéder aux élections du nouveau président et du nouveau comité exécutif. Cette démarche était conforme aux statuts qui indiquent que les élections sont un des points de l'ordre du jour de l'assemblée générale ordinaire de fin de mandat. Tous les points avaient été étudiés et débattus le 30 avril. Il ne restait que celui des élections que l'assemblée générale avait décidé, par voie de vote, de reporter à une date ultérieure. Or, le jour de l'assemblée générale ordinaire, M. Addadi était bien là en sa qualité de membre du comité exécutif et avec lui 14 dames représentant les personnalités du sport féminin. Par conséquent, si ces 14 dames ont participé aux travaux de l'assemblée générale ordinaire et au traitement de tous les points, il est parfaitement normal et logique qu'elles prennent part au traitement du dernier point, celui des élections. Pourquoi donc M. Addadi cherche-t-il à exclure 12 de ces dames alors qu'il sait qu'il ne s'agit que de la poursuite d'un processus entamé le 30 avril dernier ? D'autre part, comment peut-il choisir les 2 qui, selon lui, ont le droit de prendre part aux élections du 7 novembre alors que les statuts du COA stipulent que c'est là une des prérogatives du président de cette instance ? En tout cas, tout va mal entre le président de la commission de préparation des élections et les membres du comité exécutif. La réunion de ladite commission, qui aura lieu aujourd'hui, est la dernière avant les deux scrutins. Elle s'annonce comme décisive. C'est aujourd'hui, en effet, que l'on devrait connaître les noms des candidats aux différents postes, la présidence et le comité exécutif. Si le problème des personnalités féminines n'est pas réglé, il y a des chances que ces élections soient reportées.