Apprendre à écouter son corps permet d'aborder plus sereinement les grandes étapes de la vie. Parmi ces moments clés, l'apparition des premières règles revêt un caractère particulier. Ensuite, durant de longues années, ces saignements, rythmeront la vie de toutes les femmes. Rendez-vous mensuel, les règles ne sont pas toujours au rendez-vous. Véritable pensum jusqu'alors, leur retard ou leur absence inquiètent. Au début, des aménorrhées, Lorsqu'on est jeune et que l'on vient d'être réglée, vers l'âge moyen de 13 ans, il se peut que les menstruations soient irrégulières. C'est normal, car les cycles sont encore anovulatoires, c'est-à-dire sans ovulation. Cela est dû au fait que la maturation physiologique du contrôle hormonal n'est pas achevée. Cette période peut s'estomper, comme elle peut durer deux ans. L'aménorrhée a de multiples causes, qui vont d'une anomalie de la muqueuse utérine à un traumatisme psychologique important en passant par la prise de certains traitements ou médicaments, l'anorexie. Dans tous les cas, et si cette irrégularité persiste, le plus sage est de consulter un médecin. L'anarchie des cycles : 30 jours, 35 jours ou plus. Quelle femme n'a pas eu une fois dans sa vie un souci de règles irrégulières ? Aucune, bien sûr ! Règles arrivant trop tôt, trop tard, en quantité moindre, plus importantes, hémorragiques, continues. Cycles courts, longs, anarchiques. L'absence d'un cycle ne doit pas inquiéter, mais dès que ce phénomène court sur deux cycles ou plus, la femme doit consulter. Souvent évoqués, le stress ou les contrariétés ne constituent jamais des raisons à un tel dysfonctionnement. Seule une exploration minimale comprenant des dosages FSH, LH, œstradiol et prolactine peuvent situer patient et médecin. «Mieux vaut prévenir que guérir».