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Plus de 10 000 tonnes de blé saisies par la Gendarmerie nationale Spectaculaire saisie, au port d'Oran, de blé avarié importé de France pour le compte de l'OAIC
Cette quantité de blé impropre à la consommation, constituant un véritable danger pour les consommateurs, a été introduite sur présentation d'une autorisation d'entrée délivrée par l'inspection de la qualité et de la répression des fraudes. Une véritable ruée de contrôleurs s'est produite sur le territoire national afin de retirer du marché les quantités de cette denrée et de celles similaires. L'identité de l'importateur français n'a pas été révélée, a indiqué l'APS. Par ailleurs, selon le rapport d'un laboratoire régional, cette importante quantité destinée au marché national est impropre à la consommation. Le blé en question a été saisi par les éléments de la gendarmerie nationale d'Oran parce qu'il ne répond pas aux normes sanitaires exigées. C'est sur la base de ce rapport et tenant compte de certaines informations que les gendarmes ont investi le port pour procéder à la saisie de la cargaison qui venait d'être débarquée. Selon le rapport du laboratoire régional de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes, celui-là même ayant délivré l'autorisation à l'importateur, le blé contenait des particules métalliques dangereuses pour la santé du consommateur. Il est, à juste titre, judicieux de rappeler que ce lot de blé, faisant partie d'une quantité de la cargaison de céréales importée au cours des dernières semaines, a été saisi aussitôt après que la non conformité aux normes sanitaires eut été révélée. Il est à rappeler que l'Office algérien des céréales avait importé, il y a plusieurs semaines, par l'intermédiaire du même fournisseur français, dont l'identité n'est pas précisée, une quantité de 25 491 tonnes de blé avec une autorisation d'entrée délivrée par l'inspection de la qualité et de la répression des fraudes. Partant, un rapport d'analyse effectuée sur un échantillon par le laboratoire régional de contrôle a confirmé la nature impropre de ce produit destiné à la commercialisation à travers plusieurs régions du pays, avait précisé l'APS. L'agence nationale d'information fait état de recherches en cours pour retirer du marché des produits similaires. Mais qu'en est-il des quantités déjà écoulées ou consommées par les citoyens et qu'elles sont les effets pouvant découler de l'absorption des particules métalliques par l'être humain ? Une question qui demeure sans réponse.