Le mouvement des enseignants contractuels s'est distingué hier par un sit-in des représentants du Cnec (Conseil national des enseignants contractuels) devant le ministère de l'éducation. cette action s'est soldée par une forte répression et l'arrestation de pas moins de 70 enseignants dont 30 femmes (tous libérés dans la soirée). le mouvement des enseignants contractuels est soutenu par l'intersyndicale des enseignants, qui, par solidarité avec les contractuels, refusent catégoriquement d'encadrer les concours de recrutement qui se tiendront les 12 et 13 décembre. «Nous sommes contre l'organisation de ces concours», a précisé le porte-parole du CLA, en demandant à la tutelle d'intégrer les contractuels. Le syndicaliste ajoutera que la précarisation de l'enseignement risque de mener à une situation où il y aura plus de contractuels que d'enseignants permanents. Ce que déplore le représentant du Satef, M. Sadali, qui estime que «l'éducation n'est pas un lieu de travail saisonnier». la porte-parole du Cnec, affilié au Snapap, a ouvert le point de presse de l'intersyndicale en décriant la façon dont ont été traités hier les membres de son organisation. «un traitement que ne peut concevoir aucune organisation luttant pour les droits de l'homme.» Dans un communiqué, les membres du Cnec précisent qu'ils ne renonceront pas à leurs revendications, dont l'intégration de tous les contractuels sans aucune condition.