Encore une fois, les services de la DCP de la wilaya de Tizi Ouzou ont sévi dans le cadre de leurs interventions qui s'inscrivent dans la durée. Effectivement, le nombre de locaux commerciaux fermés et la quantité des produits saisis, ne cessent de progresser. C'est ce qui se dégage des statistiques établies périodiquement par les services concernés. Sur les 220 interventions effectuées sur le terrain, durant les deux derniers mois, à savoir le mois de septembre et octobre de l'année en cours, le nombre des infractions inscrites dépasse les 407 cas à travers les différentes localités de la wilaya. A cet effet, 80 locaux commerciaux ont été fermés, 35 au mois de septembre et 45 durant le mois d'octobre. Ceci, en plus de 361 procès verbaux qui sont établis à l'adresse des commerçants pris en flagrant délit. Le manque d'hygiène, le non respect des conditions de vente sont, en premier lieu, les raisons principales de la fermeture de ces locaux. Dans le même sillage toujours, les mêmes services ont effectué 30 opérations de saisies de différents produits de consommation dont des viandes rouges et blanches périmées et des œufs. Et comme d'habitude, d'importantes quantités de produits cosmétiques contrefaits ont été aussi saisies. Le coût de la totalité des produits saisis, est estimé à 56 millions de centimes, ajoute notre source. Durant la même période toujours, les services de la pratique commerciale ont retroussé les manches de leur côté. Ces derniers ont à leur actif plus de 619 interventions effectuées sur le terrain, à travers une bonne partie de la wilaya. Là aussi, plus de 303 infractions ont été enregistrées et 299 procès verbaux dressés. Ils seront transmis aux instances judiciaires pour statuer sur leurs cas. Dans la plupart des cas, des amendes sont infligées et suivies d'avertissements à l'endroit des commerçants concernés. Comme il est utile de signaler que le non affichage des prix est la principale cause dans la majorité des cas d'intervention. L'Etat compte plus que jamais à régulariser et organiser les prix. Les mêmes services ont procédé à la fermeture de pas moins de 22 commerces illicites, c'est-à-dire, qui activent sans registre de commerce. Cette pratique est fortement répandue au niveau des zones rurales et déshéritées. De toute façon, les services de la DCP de la wilaya, qui ont apparemment du pain sur la planche, ne comptent pas rester les bras croisés pour en finir avec l'anarchie qui règne dans le secteur commercial.