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Quand l'homme «avale» mal la pilule
Constantine
Publié dans La Tribune le 13 - 12 - 2008

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
En matière de traitement, les médecins s'accordent à dire que le recours à une médication n'intervient que lorsque la piste du facteur psychosocial est écartée. «La thérapie comportementale est nécessaire pour des patients dont aucune cause organique de dysfonctionnement érectile n'est décelée». En revanche, d'autres cas nécessitent le recours à la chirurgie vasculaire. La pilule bleue, la voie la plus simple, est «sûre», attestent les docteurs, mais elle présente quelques contre-indications sur la santé des patients, outre son prix onéreux. Pour tempérer, ils mettent en relief le recours à des élixirs locaux à base de vitamines qui peuvent donner des résultats satisfaisants. Et comme l'être humain est gourmand, il ne voit que la couleur du ciel… malgré la présence d'une simple irrégularité érectile. Sous un autre angle, estiment les hypnotistes, l'érection vient de la partie inconsciente de l'esprit. Ainsi, les causes psychologiques pourront être «désinfectées» à la racine dans le cas d'un état psychologique sévère.
Le terme assez «brutal» de l'impuissance sexuelle aura depuis quelque temps cédé la place à un euphémisme plus cool, voire prometteur quant à la réhabilitation de ce trouble. Il est aujourd'hui question de parler de dysfonctionnement érectile. Une nouvelle appellation qui va de concert avec les progrès faits en la matière pour apporter assistance aux hommes «souffrant» en silence. Mieux , l'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'a pas omis d'intégrer, depuis 1974, la santé sexuelle en tant que composante du bien-être auquel a droit chaque individu .
« L'individu possède des droits fondamentaux, dont le droit à la santé sexuelle et au plaisir, et le pouvoir de contrôler son activité sexuelle et reproductrice, en fonction d'une éthique sociale personnelle », souligne-t-elle.
En dépit de ces assurances, les troubles sexuels demeurent le «symptôme du silence», comme le soulignent certains. Beaucoup d'hommes sacrifient leur dysfonction érectile, et ne parlent pas de leur «mal» à leur médecin jusqu'à atteindre des proportions irréversibles. Avant de se lancer dans une spirale à bilan «sanguin», sous d'autres cieux, les sexologues thérapeutes – on n'en est pas encore arrivé à ce stade pour les raisons mentionnées plus haut - reposent leur premier diagnostic sur un questionnaire de facteurs émotionnels, estimant que, dans la plupart des cas, c'est l'émotivité qui prime sur le physique. D'après les spécialistes, les causes
émotives sont générées par «la contrainte d'être performant avec sa partenaire, d'où résulte un stress. Plus on s'inquiète sur la performance, plus on s'irrite et le dysfonctionnement surgit». S'agissant de l'échec de la première option, le recours à un urologue est préconisé, car il pourrait bien s'agir d'une défaillance vasculaire neurologique ou hormonale. Parfois, les malades sont dépistés dès le déclenchement du phénomène après avoir consulté un spécialiste. D'où la nécessité d'opter pour des «séances», pour ne pas dire des campagnes de sensibilisation sur le sujet.
Le diabète et le psychique causes courantes du dysfonctionnement érectile
Autant de facteurs influent sur la dégradation de la vie sexuelle des hommes. Le stress, la fatigue, l'alcool, les maladies et aussi les facteurs psychologiques. Selon les médecins, cette maladie n'épargne aucune tranche d'âge, cependant les plus touchés auront dépassé la quarantaine. L'urologue prend en charge les premiers dysfonctionnements. «Il arrive souvent que les patients, dès le début des tout premiers symptômes, ignorent quel médecin consulter, pour ensuite se faire ausculter par un gynécologue. Ce dernier tentera de dépister notamment des anomalies hormonales liées à la testostérone en prescrivant aux malades des analyses», explique, un docteur spécialiste à Constantine, avant d'ajouter : «Le dysfonctionnement érectile devrait être pris en charge dès le début. En pareil cas, il faut en parler à son médecin, même s'il est généraliste, dès l'apparition des signes et leur récurrence. Aujourd'hui, il existe une thérapie efficace pour certains troubles. Aussi faut-il souligner que le facteur psychologique est pour beaucoup dans la panne relative à l'érection. On ne peut pas parler d'incapacité si cela n'arrive qu'une fois sans caractère répétitif pendant au moins près de trois mois». Par ailleurs, un gynécologue local -en l'absence d'urologues, très prisés par les cliniques privées- nous indiquera que le trouble de l'érection appelle souvent une maladie sous-jacente. Le diabète est pour beaucoup dans cette imperfection. Et de préciser : «Le dysfonctionnement érectile est dû à un manque d'irrigation sanguine occasionnée par l'abus d'alcool, le diabète ou l'hypertension. C'est pourquoi le premier diagnostic à réaliser serait d'établir un bilan médical pour exclure surtout la présence d'une pathologie telle que le diabète». Si, dans certains pays développés, le tabou a été levé sur cette maladie, il n'en demeure pas moins qu'en Algérie les hommes en souffrent et le rebondissement négatif sur la vie du couple est sans appel. «Parfois, le patient se referme sur lui-même et fait d'une simple anomalie tout un drame, alors qu'un médicament “anodin” pourrait stimuler son désir.» Il faut noter toutefois que la tranche d'âge touchée par cette maladie dépasse les 40 ans, rares sont les jeunes qui en sont atteints.
Selon une étude, on avance que le dysfonctionnement érectile est engendré par plusieurs causes à la fois. C'est pourquoi, ajoute-t-on, il impose de chercher les facteurs prédisposant (pourquoi lui ?), déclenchant (pourquoi maintenant ?), ou entretenant (pourquoi encore ?) un dysfonctionnement érectile ? En conclusion, le meilleur remède à ce dérèglement est de consulter un médecin et de
lui en parler, sans aucune pudeur… Le dysfonctionnement érectile sera un autre mythe à faire tomber…


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