Le Temps d'Algérie : Comment avez-vous accueilli votre sélection en équipe nationale? Avec un grand plaisir. L'équipe nationale, ça a de tout temps été le souhait de toute ma vie de sportif, depuis que j'étais tout jeune. Maintenant, je pense que je mérite bien ma place parmi les Verts après l'expérience que j'ai acquise avec l'Entente. Ce sont les matches de Coupe arabe et de Coupe d'Afrique qui m'ont ouvert les portes de l'équipe nationale à mon sens. Mais franchement, ma sélection a été une surprise pour moi. Abdelmalek Ziaya : Que pensez-vous de l'équipe nationale ? C'est un plaisir moi que de jouer avec cette équipe, il y a des joueurs très talentueux, et un buteur ne demande que ça. Rabah Saâdane est un entraîneur qui me connaît assez bien. Je pense que ce ne sera pas difficile pour moi de me familiariser avec le groupe. Ce sont des joueurs très sympa avec lesquels je vais m'entendre très vite. Et votre transfert à Sochaux ? (Rire). Ce n'est pas encore fait. J'en ai bien discuté avec le président Serrar qui m'a annoncé la nouvelle. Pour moi, nul besoin de réfléchir, c'est la carrière professionnelle en Europe qui m'intéresse. C'est là où je vais apprendre le plus car mon objectif reste d'intégrer un club de haut niveau et de jouer la Coupe d'Europe. Mais certains médias annoncent déjà votre départ... Je vous dis que rien n'a encore été confirmé. Nous devons nous rencontrer à Tunis lors du match retour de la Coupe d'Afrique du Nord avec les dirigeants du club français de Sochaux. Et c'est là que le président Serrar va négocier mon transfert. Un mot sur les deux derniers faux pas en matches internationaux ? Bon, pour ce qui est du match retour de Coupe de la CAF à Bamako, l'Entente a raté d'un cheveu le titre. Il y a eu un manque de réussite mais les joueurs ont beaucoup manqué de concentration. Ça fait partie de l'expérience des joueurs à un haut niveau. Tout de même, c'est un match qui servira d'expérience à l'Entente pour les jours à venir. Quant au dernier match face à l'Espérance, je dirai que nous avons joué face à un grand club, et que j'ai manqué aussi de réussite. J'attends beaucoup du match retour à Tunis. Vous voulez parler d'un doublé dont vous avez le secret ? Pourquoi pas. Là les conditions sont idéales pour faire un grand match, c'est pour cela que nous comptons arracher le titre à Tunis. En cas de départ à l'étranger, quel souvenir gardez-vous de l'Entente ? J'ai beaucoup appris à Sétif. Avant tout apprendre à être un joueur professionnel. Et aussi, j'ai eu la chance de connaître de grands entraîneurs tels que Rabah Saâdane, le Français Simondi ou encore Rachid Belhout. Le président Serrar a beaucoup été pour ma réussite. Propos recueillis