4Le ministre de la santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, a réaffirmé encore une fois que «les médicaments destinés aux cancéreux sont disponibles en quantités importantes au niveau des pharmacies des hôpitaux et que ce sont les médecins qui sont derrière l'affolement des malades». En effet, «certains médecins prescrivent des médicaments très récents qui ne figurent pas sur la nomenclature nationale des médicaments et qui coûtent trop cher. C'est ce qui affole les malades atteints du cancer», a-t-il expliqué jeudi dernier à l'APN. Le ministre a affirmé également que les traitements du cancer par la chirurgie et la chimiothérapie sont dispensés dans toutes les wilayas», reconnaissant toutefois «l'insuffisance de service». Quant à la radiothérapie, le ministre a déploré le fait que «les cinq unités existant au niveau national fonctionnent selon des techniques anciennes et seulement 8000 malades sont traités annuellement». 15 nouveaux centres de radiothérapie seront réalisés, dont deux à Oran et Ouargla qui seront opérationnels dès janvier prochain. Il a rappelé que 35 000 cas de cancer sont enregistrés chaque année en Algérie dont 47% des cas sont des hommes. Le cancer du sein touche environ 30% des femmes. A une question relative à l'envenimation scorpionique, Barkat a considéré qu'il s'agit «d'un problème de santé publique lié à l'environnement et à certaines régions ainsi qu'au comportement des responsables locaux, des familles et des citoyens». 44 000 cas d'envenimation ont été recensés en 2009 faisant 47 morts contre 28 000 cas en 1991 causant le décès de 106 personnes. Le ministre a souligné que 19 antennes de wilaya de l'Institut Pasteur de production de sérum anti-scorpionnique sont en voie de réalisation.