Dans sa chronique quotidienne sur un site de football africain, le capitaine de l'EN, Yazid Mansouri, n'a pas tari d'éloges sur le sélectionneur national Rabah Saâdane sous la houlette duquel les Verts sont revenus sur la scène africaine et mondiale après une longue traversée du désert. «Saâdane fait complètement l'unanimité dans le groupe. On l'apprécie beaucoup. Au niveau du dialogue et au niveau du discours, tout se passe super bien», a indiqué Mansouri, qui a fait même une comparaison entre le sélectionneur actuel et son prédécesseur, le Français Jean-Michel Cavalli. «Par rapport à l'ancien sélectionneur, il a une vraie qualité. En plus, il maîtrise très bien l'Afrique donc c'est un gros plus. Il a instauré un dialogue et est ouvert à la communication. Il nous met devant nos responsabilités et n'est pas toujours en train de nous dire ce qu'on doit faire, c'est bien», souligne le capitaine des Verts, avant de se prononcer sur le départ de Saâdane à la fin du Mondial. «Je savais que Rabah Saâdane allait partir après la Coupe du monde, il nous en avait vaguement parlé. La décision lui appartient. Cela n'engage que lui. En plus, je crois qu'il est sous contrat jusqu'à la fin du Mondial. S'il nous quitte, c'est qu'il a ses raisons, c'est sa décision», signale Mansouri avant d'aborder la succession du patron actuel de l'EN. «Beaucoup d'équipes nationales ont un sélectionneur étranger. Maintenant, il y a une fédération qui est en place, c'est elle qui nomme le sélectionneur. Nous, on est là mais on n'a pas à décider de ce genre de choses. Il a obtenu beaucoup de résultats avec nous donc le choix était plutôt bon. C'est comme ça : il y a de très bons entraîneurs locaux, et il y en a aussi de moins bons. C'est vrai qu'il y a de bons sélectionneurs étrangers, mais l'important pour avancer c'est que le discours passe. C'est sûr que maîtriser la langue, c'est clairement un avantage mais ce n'est pas vraiment ça le problème pour les sélectionneurs étrangers. Les grosses écuries comme la Côte d'Ivoire ont des interprètes et tout ce qu'il faut, donc ce n'est pas une grosse barrière. On s'habitue vite car on parle tous la même langue : le football», a-t-il précisé.