La présidente de la fédération algérienne d'escrime, Salhi Feriel, a tenu hier à la maison de la presse Tahar Djaout une conférence de presse, dans laquelle elle souhaite apporter des précisions sur la situation qui entoure actuellement la discipline en question. Cette dernière considérée comme étant une intruse a fait ressortir les différents faits marquants qui risquent de mettre l'escrime algérienne dans une position de mal à l'aise vis-à-vis des instances internationales, mais aussi de compromettre l'avenir de nos différentes équipes nationales, d'autant que le nouveau cycle olympique est déjà entamé et les athlètes semblent s'éloigner de leurs objectifs fixés au préalable, comme celui de s'aligner dans les différentes épreuves internationales de préparation ; d'ailleurs les derniers forfaits enregistrés corroborent les dires de la conférencière. Tout a débuté au lendemain du renouvellement des instances fédérales nationales sous le décret 05-405 initié par le ministère de la Jeunesse et des Sports, une note méthodologique dictée afin de baliser le processus de renouvellement lorsque la FIE n'a pas voulu reconnaître l'instance nationale présidée par M. Abidat, alors que plusieurs réunions allant dans le cadre du règlement en question afin de remettre les choses au point ont finalement abouti à une guéguerre qui engendre pour l'instant des conséquences que nous connaissons aujourd'hui. Selon la conférencière, des décisions de la justice compétente nationale ne sont pas appliquées ; elle informe qu'aucune réponse n'a été rendue par les services au sujet de la sentence du tribunal algérien des règlements des litiges sportifs, alors qu'une copie du ministère de la jeunesse et des sports destinée à Mme Salhi lui convenait de lui rappeler qu'elle ne représentait plus la fédération en question, suite au renouvellement des structures dans le cadre de la participation algérienne au championnat d'Afrique des nations de Dakar du 03 aout 2009 ; elle fait part aussi d'une instruction émanant cette fois-ci du comité olympique algérien, l'informant de la décision du nouveau COA de reconnaître M. Abidat Boudjemâa, président de la FAE ainsi que son bureau élu démocratiquement à l'instar de toutes les nouvelles directions des fédérations sportives nationales ce qui va semble-t-il à l'encontre des décisions de la FIE, d'ailleurs lors des travaux des élections du comité olympique algérien, c'est plutôt Salhi Feriel qui a représenté la fédération algérienne d'escrime reconnue par l'instance olympique nationale. En plus, cette dernière est toujours destinatrice de courriers émanant de l'instance suprême de l'escrime mondiale, une situation qui malheureusement semble mettre la tutelle dans une position très inconfortable. Enfin, il est à signaler que plusieurs compétitions dont les championnats d'Afrique des nations, le championnat méditerranéen, le mondial ainsi que le championnat arabe pourraient se voir évincer du programme de l'élite nationale, alors que les athlètes ne doivent pas payer les frais des adultes.