Photo : M. Hacène Par Abdelghani Aïchoun Le président par intérim du Comité olympique algérien (COA), M. Toufik Chaouche Teyara, a animé, hier, à la maison de la presse, Tahar Djaout, à Alger, une conférence de presse, en compagnie du secrétaire général, M. Naceredine Naïdji, afin de donner quelques éclaircissements concernant l'évolution de la situation de l'instance olympique, notamment depuis l'envoi par le Comité international olympique (CIO) d'une mission conduite par le Sénégalais Youssouf Ndiaye. à cet effet, après avoir informé l'assistance qu'une réunion de la commission ad hoc, était programmée le même jour en fin de journée (hier, ndlr), afin de désigner le président de la commission de candidature, le conférencier a tenu à rappeler la genèse de l'affaire en précisant que la démarche du bureau exécutif du COA est conforme aux statuts et à la charte olympique. Chaouche Teyara a indiqué que le CIO a exigé que l'assemblée générale élective du COA se tienne «de préférence avant le 31 octobre» mais peut aller au-delà. Seulement, la date butoir est bien évidemment le 31 décembre de l'année en cours. Dépasser ce délai, l'Algérie pourrait faire face à des sanctions qui vont être, fort probablement, étendues à toutes les disciplines. Le président par intérim du COA a tenu à signaler, toutefois, que personne ne souhaite que le sport algérien arrive à cette situation et que le bureau exécutif «va tous faire pour régler ce problème le plus tôt possible». En ce qui est du point de discorde actuel entre les deux parties, à savoir les membres du bureau exécutif et les fédérations olympiques nouvellement élues, concernant le poste de président de la commission de candidature, Chaouche Teyara a réaffirmé le refus des membres qu'ils représente d'accepter Mustapha Larfaoui, proposé par lesdites fédérations. Une position justifiée, précise l'orateur, par le fait que «Larfaoui n'est pas neutre dans cette affaire» et que certaines décisions prises par le concernés ne sont pas conformes à la charte olympique. Chaouche Teyara citera, entre autres griefs, le fait que «Larfaoui ait déposé, il y a quelques mois, sa candidature pour le poste de président, par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports ou bien quand celui-ci s'est présenté, les 6 et 7 mai dernier, au siège du COA, en compagnie de quelques autres personnes, pour prendre possession des lieux». A noter que, pour leur part, les membres du bureau exécutif de l'instance olympique avaient avancé le nom de Hamid Oussedik pour la présidence de la commission de candidature, mais ce dernier a été refusé par les représentants des fédérations nouvellement élues. A ce propos, Chaouche Teyara s'est dit que, hormis Larfaoui, il est disposé à accepter la personnalité que proposeraient les fédérations, pour peu qu'elle soit sage, neutre et faisant l'unanimité au sein du mouvement sportif national. En dernier lieu, l'intervenant a indiqué que les Fédérations internationales d'escrime et de cyclisme viennent de signifier officiellement qu'elles ne reconnaissent pas les nouveaux bureaux. Les deux fédérations ont jusqu'au 31 décembre pour réaménager leurs statuts et organiser de nouvelles élections, ajoute-t-il.