A quelques encablures des prochains championnats d'Afrique des nations de handball, que la capitale égyptienne Le Caire accueille du 10 au 21 février, la tension monte et semble prendre des proportions alarmantes dans le milieu handballistique égyptien, mais surtout algérien. La peur du scénario du 11 novembre, veille de la fameuse rencontre entre les deux pays comptant pour la CAN et Coupe du monde 2010 de football jumelées, risque de se répéter, même si la Confédération africaine de handball a pris l'entière responsabilité de prendre des mesures de sécurité afin que ce tournoi africain se tienne dans de parfaites conditions. De son côté, la FAHB ne veut guère se jeter dans la gueule du loup, elle souhaite disposer de mesures pour sécuriser ses joueurs, une logique inévitable et légitime. Seulement et selon des informations crédibles, tout porte à croire que les Egyptiens ne veulent pas réduire ce championnat africain qualificatif pour le Mondial en une partie de plaisir où l'aspect sportif pourrait prendre le dessus, ces derniers veulent récidiver le coup du 11 novembre, probablement par une autre manière de procéder, un autre guet-apens sans doute que les responsables algériens du sport en général et de la discipline en particulier, avertis, devraient soigneusement prendre au sérieux, car il y va de l'avenir du handball algérien, mais surtout de personnes. Les autorités égyptiennes, pour leur part, l'avaient, rappelons-le, déjà attesté, et ce qui ne devait pas arriver, malheureusement… arriva. En somme, aujourd'hui et avec la bonne préparation effectuée par nos deux équipes nationales, notamment en France, qui ne devrait point partir en fumée, les protégés de Bouchekriou et Aït Ouarab, très concentrés sur leur sujet, doivent évoluer pleinement afin de pouvoir arracher leur billet qualificatif pour le Mondial qui leur tient à cœur, pour peu que cette compétition ne sorte pas de son contexte sportif.