Les préoccupations des enseignants chercheurs seront incessamment prises en charge par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, selon un communiqué rendu public jeudi. Et ce, au terme de rencontres, de dialogues et de concertations entrepris entre les syndicats de l'enseignement supérieur et le ministère en question. A l'issue des deux rencontres avec le bureau national du Syndicat national des enseignants universitaires, relevant de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), et le bureau national du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), le ministre du secteur, Rachid Harraoubia, a réaffirmé que les questions soulevées par les syndicats «constituent l'essentiel des préoccupations du ministère qui s'attelle à leur prise en charge dans le cadre de la loi». Il a été convenu, après un large débat portant sur toutes les questions soulevées par les représentants des enseignants chercheurs et inscrites à l'ordre du jour, de faire le nécessaire pour trouver les solutions appropriées dans le cadre légal et réglementaire en vigueur. Il a été convenu également d'associer la communauté universitaire à toutes les questions qui la concernent, d'après la même source. Le ministre s'ouvre au dialogue avec les partenaires sociaux A propos des questions qui concernent l'université et l'amélioration des conditions sociales de l'enseignant universitaire, M. Harraoubia a mis l'accent sur la totale disponibilité de son département de poursuivre le dialogue et la concertation avec les partenaires sociaux professionnels. Les préoccupations communes des enseignants chercheurs soulevées par les deux syndicats s'articulent, rappelons-le, autour du régime indemnitaire des enseignants chercheurs, leur carrière, le logement et le partenariat au niveau local. Les deux rencontres citées plus haut entrent dans le cadre de la «démarche de dialogue et de concertation permanente» du ministère avec ses partenaires sociaux professionnels, cite le communiqué.