Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Haraoubia, s'est félicité, mercredi dernier, au terme de la rencontre qu'il a eue avec les membres du CNES, pour le caractère remarquable des relations qui lient les partenaires sociaux à leur tutelle au niveau central. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la démarche de dialogue de concertation, à nouveau relancée par le département de M. Haraoubia avec les partenaires sociaux professionnels. Des rencontres similaires auront lieu dans les jours à venir avec les syndicats du secteur. Deux rencontres ont déjà eu lieu la semaine dernière. La première avec le bureau national du SNEU (syndicat national des enseignants universitaires) relevant de l'UGTA. La seconde a, par ailleurs, eu lieu mercredi avec les représentants du bureau national du CNES (Conseil national des enseignants universitaires). Plusieurs questions ont été inscrites à l'ordre du jour. Selon le département de M. Haraoubia, les questions soulevées par ces deux partenaires sociaux sont des revendications communes de l'ensemble des enseignants universitaires. Tenues à huis clos, « les deux rencontres se sont déroulées dans un climat empreint de sérénité et du sens de la responsabilité dans la présentation des préoccupations et dans leur traitement », indique le communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur. La plate-forme des revendications porte essentiellement sur le régime indemnitaire des enseignants chercheurs, la carrière de l'enseignant chercheur, le partenariat au niveau local (certains cas particuliers) et le logement des enseignants chercheurs (dans toutes ses formules). Pour le ministre du secteur, les revendications des syndicats constituent l'essentiel des préoccupations du ministère, qui s'attelle à leur prise en charge dans le cadre de la loi.Les responsables du secteur se sont d'ailleurs engagés à prendre en charge toutes les doléances soumises et à déployer l'effort nécessaire pour leur trouver des solutions appropriées dans le cadre légal et réglementaire en vigueur, tout en veillant à associer la communauté universitaire à toutes les questions qui la concernent. Le coordonnateur du CNES avait déclaré auparavant que cette rencontre était celle de l'espoir. Ils veulent être associés à tous les débats et projets concernant l'Université algérienne.