Après l'augmentation du prix du sucre sur le marché, les gérants des cafés maures ont augmenté la semaine précédente, à leur tour, le prix d'une tasse de café. En effet, le prix a été revu à la hausse de 5 DA, c'est-à-dire la tasse passe de 15 DA à 20 DA. «Toujours c'est le citoyen qui paie la facture des augmentations des prix. Le prix du sucre a flambé, et maintenant c'est le prix d'une tasse de café qui a augmenté. On ne sait pas pourquoi c'est toujours l'augmentation et dans le sens inverse même quand le prix des matières premières connaissent des diminutions, le prix reste le même sur le marché», nous dira un retraité. Les gérants des cafés ne trouvent pas d'explication que par l'augmentation vertigineuse du prix de sucre. Il a augmenté de plus de 50% pour le seul mois dernier. Sur un autre plan, les produits alimentaires de première nécessité ont connu, ces derniers jours, après la flambée de leurs prix l'année précédente au cours de la montée du prix du pétrole, une autre augmentation. Une flambée des plus insoutenables. Le sucre se vend actuellement à 120 DA le kilo. Selon nos constations faites hier dans la ville de Draâ El Mizan, seul le prix du lait a été épargné par cette frénésie. Le pouvoir d'achat du citoyen est mis à rude épreuve. La question de la flambée des prix des produits de première nécessité taraude les esprits des citoyens de la commune de Draâ El Mizan. Aucune explication n'est venue apaiser la peur des ménages. Ces augmentations des prix sont le résultat de l'inflation. Après l'huile et le sucre qui ont subi des augmentations de leur prix sur le marché, certains citoyens parlent d'injustice sociale. Les grèves cycliques des travailleurs sont significatives.