B. K., (actuellement incarcéré à Aflou pour une autre affaire), poursuivi pour atteinte à la pudeur, agressions, vols qualifiés et tentative d'homicide, a été reconnu coupable et condamné. Une deuxième personne, Z. N., inculpée dans la même affaire, a été acquittée par la cour après une plaidoirie qui démontra son innocence. C'est suite à de multiples plaintes de la part des victimes mais également des locataires d'un quartier de Birkhadem que les services de sécurité ont mis fin aux agissements criminels de ces deux individus. Souricières, filatures et autres modes opératoires ont été utilisés par les services de police pour traquer ces deux criminels qui écumaient plusieurs quartiers de la capitale. B. K., principal instigateur, pensant échapper à la loi, a pris la poudre d'escampette pour être arrêté, ensuite, à Aflou et incarcéré pour d'autres chefs d'inculpation. C'est pour cette raison que le président de la cour prononça une peine de 10 années de réclusion criminelle à son encontre et par défaut. Les faits remontent à janvier 2006, date à laquelle le juge d'instruction près le tribunal de Bir Mourad Raïs ordonna l'ouverture d'une enquête. Epoque durant laquelle, selon l'arrêt de renvoi, B. K. et Z. N., armés de haches et de bombes lacrymogènes, ont investi un appartement occupé par la famille K. R., situé au cœur d'une cité en cours de construction à Birkhadem. Ils emportèrent un téléviseur et une somme d'argent avant de s'éclipser. Les deux lascars, bien qu'ayant fait l'objet de plaintes, ont opté pour un autre quartier afin de ne pas se faire repérer. C'est ainsi que quelque temps plus tard, ils cambriolèrent un autre appartement à BEO, plus précisément à El Kettani. Durant cette incursion criminelle, les deux individus ont tenté un acte contre nature sur une personne qui fut délestée, auparavant, d'une forte somme d'argent. Pendant ce temps, les services de police, grâce aux témoignages et aux informations communiquées par des citoyens, réussirent à identifier les deux individus qu'ils arrêtèrent. Selon la procédure, les services de police, sur la base d'une commission rogatoire délivrée par le juge d'instruction, procédèrent à une perquisition des résidences des deux personnes, en l'occurrence Z. N. (voisin de la première victime citée plus haut) et B. K. Des objets volés, des armes blanches (des haches, des couteaux, des bombes lacrymogènes), une somme d'argent, des téléphones portables et bien d'autres objets ont été découverts et saisis. Ils seront par la suite consignés comme pièces à conviction. Par contre, aucun objet ou autres armes n'ont été découverts à l'intérieur du logement qu'occupait Z. N. en compagnie de sa famille. Cela a joué en sa faveur lors du procès qui se termina par son acquittement. Durant le procès, Z. N., seul à la barre, nia les faits qui lui ont été reprochés tandis que la défense plaida l'innocence mettant en relief l'absence de preuves retenues contre Z. N. Le procureur de la République, quant à lui, a requis 10 années de prison à l'encontre des deux individus. Après délibération et compte tenu de l'absence de preuves irréfutables, le président de la cour prononça l'acquittement pour Z. N. et confirma les 10 années de prison par défaut à l'encontre de B. K.