Après avoir évoqué dans une précédente édition la situation des infrastructures implantées à travers la wilaya de Blida, aujourd'hui on parlera des unités relevant de l'OPOW, telles que la piscine et la salle omnisports. La seule piscine que compte la wilaya de Blida suscite une forte pression lors de la période de renouvellement des abonnements, sans compter l'agitation au niveau du bassin. Chaque fin de mois, de longues files se forment durant les dix derniers jours devant l'administratif de l'OPOW Mustapha Tchaker, pour le renouvellement de la carte d'abonnement, ce qui permet d'assurer une recette mensuelle d'environ deux millions de dinars. «Les places sont chères, nous a-t-on affirmé, en précisant que gare à celui ou à celle qui arrive après la fin du mois car il sera vite remplacé.» Selon notre source, hormis ceux qui viennent pour le plaisir, certains adhérents font le déplacement d'El Affroun, de Douéra et de Larba sur recommandation de leur médecin traitant. Mais compte tenu du nombre important d'abonnés estimé à près de 2000, les créneaux horaires élaborés par les responsables de la piscine connaissent parfois des perturbations en raison de certains problèmes relatifs au fonctionnement des équipements. Dans ce contexte, on nous affirme que tout ne peut être réglé comme une montre, pour la simple raison que la piscine ne dispose pas d'une autonomie, surtout au plan financier. Sans doute, cette unité assure des rentrées substantielles, mais il suffit d'une panne de la pompe à eau, et tout le programme est interrompu. Un employé de cette unité nous fera remarquer que pour acheter du chlore ou même des détergents pour désinfecter la structure, c'est tout un problème, car c'est la direction de l'OPOW qui est chargée de l'approvisionnement. L'an dernier, pour des raisons techniques, la pompe a glissé à l'intérieur du forage et a nécessité l'intervention de la DJS pour trouver des arrangements avec une entreprise pour récupérer une nouvelle pompe, obligeant la piscine à fermer pendant deux semaines. Notre source ne veut pas évoquer le manque de personnel ou les problèmes d'aménagement et de réfection de la structure qui restent une plaie pour cette unité. Ceci nous amène à soulever le problème de l'autonomie au plan de la gestion, ce qui rendra plus fiable le fonctionnement de cette structure. Au vu de la nomenclature des projets dont le secteur a bénéficié, quatre piscines sont programmées à El Affroun, Boufarik, Meftah et Ouled Yaich. On voit mal comment se fera la gestion de ces unités qui relèveront de l'OPOW de Blida. D'ailleurs, le même problème se pose pour la salle omnisports qui dispose d'une seule femme de ménage pour l'entretien intérieur et extérieur. Or cette infrastructure sert aux entraînements et abrite régulièrement des matchs officiels de sports co et sports de combat, ce qui nécessite un entretien permanent.