Le procès d'un homme de 53 ans qui avait décapité sa femme en avril 2007, car elle avait toujours refusé d'avoir un enfant et ne voulait pas de relation sexuelle, s'est ouvert hier matin devant la cour d'assises du Pas-de-Calais, dans le nord de la France. Le 16 avril 2007, Philippe Cousin, cadre de la Poste, avait appelé le commissariat de police d'Arras (nord) pour se dénoncer en tant qu'auteur du meurtre de son épouse Nicole, 47 ans, décapitée avec un couteau de cuisine. Décrit comme très calme lors de son arrestation, il avait d'abord expliqué son geste par une dispute d'ordre domestique, avant d'évoquer le refus de son épouse d'avoir un enfant, selon les enquêteurs. En 21 ans de mariage, Nicole aurait toujours refusé, selon son mari, toute relation sexuelle susceptible de lui donner un enfant, car elle craignait de lui transmettre la maladie de son père, décédé de la sclérose en plaques. L'autopsie du corps de la victime avait confirmé qu'elle était vierge. Philippe Cousin encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Si sa culpabilité «ne fait pas de doute», selon son avocat, maître Didier Robiquet, Philippe Cousin n'a jamais réellement expliqué son geste, paralysé par «ce qu'il qualifie lui-même d'horreur de son acte». La «conjonction» de ses 50 ans, deux semaines avant les faits, et de «cette absence de paternité» ont causé chez lui un «syndrome de la cocotte-minute», pense maître Robiquet, qui indique que son client a suivi une «longue psychothérapie» en maison d'arrêt. Les jurés devront essayer de comprendre le passage à l'acte de cet homme, décrit comme un être obéissant et respectueux, depuis la maternelle jusqu'à sa vie d'adulte, et qui vivait apparemment sous la domination de son épouse. Il n'avait jamais été inquiété par la justice. Un septuagénaire poignarde mortellement son épouse Samedi, vers 18h30, un septuagénaire a frappé de plusieurs coups de couteau sa femme, à Bénaménil, en Meurthe-et-Moselle, selon Europe 1. Le substitut du procureur de la République de Nancy a indiqué qu'il «s'est dénoncé, a appelé ses voisins, puis un couple d'amis est arrivé et a découvert que la femme était morte». Lors de sa garde à vue, le septuagénaire a reconnu le meurtre de sa femme.L'arme du crime, un couteau maculé de sang, a été retrouvée dans la maison du couple, précise Europe 1.Le meurtrier présumé devrait être placé en détention provisoire hier soir. Il jette un téléviseur sur sa femme La Nouvelle République affirme que l'homme était ivre, ainsi que sa concubine. C'était au cours d'une dispute violente entre eux. Tout volait dans l'appartement, objets divers et meubles. L'homme (30 ans) était furieux. Il a saisi le téléviseur et l'a jeté sur sa compagne. La femme a eu un bras cassé et a dû être transportée à l'hôpital, toujours selon ce journal. Elle bénéficie d'un arrêt de travail de 15 jours. Le concubin a été placé en garde à vue en attendant une convocation du tribunal au mois de juin.