Une délégation de la confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) s'est déplacée à Montréal (Canada) pour prendre part à la deuxième édition du salon international du bâtiment et de la construction (Sibac). Cette manifestation économique est organisée par le forum maghrébin des affaires (FMA), une entité nouvellement créée, et le réseau d'affaires des Chambres de commerce canado-maghrébines. «La délégation de la Cipa aura pour mission de promouvoir et de favoriser les échanges économiques et commerciaux entre le Canada et l'Algérie. Ce salon donnera l'occasion à nos opérateurs de rencontrer les plus importants entrepreneurs généraux, professionnels et concepteurs d'ouvrages du Québec et ceux venus d'ailleurs exposer leur savoir-faire dans les nouvelles technologies du BTPH, d'équipements et outillages de génération récente, de produits et matériaux nouveaux dans le domaine des infrastructures routières nouvelles, a souligné un communiqué de presse transmis hier par la Cipa. En marge de ce salon qui se tient aujourd'hui au Palais des congrès à Montréal, plusieurs rencontres d'affaires avec les fournisseurs canadiens seront organisées pour établir des relations en matière d'engins de lavage, de manutention, de transport de matériaux et d'étude de réalisation en partenariat. «La prospection en vue de l'acquisition des techniques de pointe dans les réalisations du secteur du BTPH donnera à nos entrepreneurs l'occasion d'être plus performantes et de combler le retard accusé ces dernières années. Un retard qui a permis l'entrée en masse de plusieurs entreprises étrangères», a ajouté le communiqué. 80% de la délégation n'ont pas obtenu de visas Pour sa part, Abdeldjalil Ouanès, président du FMA a exprimé sa satisfaction d'accueillir la délégation algérienne à ce salon. Il a, cependant, regretté la faiblesse de la participation algérienne à cette manifestation pour des raisons relevant de l'octroi des visas. «Cette délégation se composait à l'origine de huit entreprises des plus connues et représentatives du tissu économique de l'Algérie dans l'objectif d'établir des relations et des partenariats économiques avec leurs homologues canadiens et québécois en vue d'aider à développer les échanges économique entre le Canada et l'Algérie, ce qui est également le rôle du FMA. Force est de constater que 80% des hommes d'affaires désireux de venir assister à ce Salon n'ont pas pu se joindre à la délégation car ils n'ont pas obtenu un visa canadien», a-t-il précisé dans un communiqué transmis à notre rédaction. Il reste optimiste quant à des changements positifs pour les prochaines éditions. «Le FMA fera tout son possible grâce à son réseau d'affaires et à ses relations privilégiées pour aider à améliorer la situation pour les prochaines missions en partance pour le Canada».