Plus de huit ans après son lancement, l'achèvement du projet de construction des logements sociaux participatifs n'est, semble-t-il, pas pour demain. Les souscripteurs précisent avoir signé un engagement en juillet 2001 avec l'EPLF qui a évalué alors le prix d'un logement à 120 millions de centimes, mais en novembre 2006, les responsables de ce holding public (EPLF) ont décidé de hausser le prix à 160 millions de centimes, et aujourd'hui ils veulent l'augmenter à plus de 200 millions. Mais les souscripteurs trouvent cette augmentation incompréhensible, d'autant plus que le prix du logement a été fixé dans un premier temps à 1,2 millions de dinars. Outre le problème de la cherté des logements, les postulants à ce programme s'indignent de l'état d'avancement du chantier qui n'inquiète plus les services de l'EPLF. Ces derniers n'ont rien fait pour redémarrer les travaux qui se trouvent à la traîne depuis près d'une année. Pourtant, lors de sa visite de travail dans la région, en été dernier, le wali de Boumerdès, Brahim Mered, a assuré les plaignants de mettre fin aux blocages répétitifs du projet et d'inciter le promoteur à achever les travaux avant la fin de l'année 2009. «Les responsables de l'EPLF et de la DLEP nous ont promis de relancer les travaux en janvier, or à ce jour aucune entreprise n'a été encore engagée», déplore un postulant avec un profond désarroi.