La prolifération des chiens errants près d'une caserne de l'ANP située à mi-chemin entre Draâ El Mizan et Tizi Ghennif agacent les piétons qui passent près des lieux. Dès la tombée de la nuit, ce lieu devient infréquentable pour les piétons de passage. Des meutes de chiens, une vingtaine environ, flânent, aboient dans les alentours. Les citoyens craignent ces bêtes dangereuses. «Les chiens sont porteurs de la rage. Parfois, même s'ils ne sont pas malades ils peuvent être dangereux. «Une fois de retour d'Alger où je travaille, j'ai emprunté le chemin pour rejoindre ma maison. Plus de dix chiens se dirigeaient dans ma direction et je n'ai pas trouvé mieux que d'appeler le militaire dans sa guérite pour éloigner ces bêtes. C'est affreux ! », nous dira un villageois habitant près d'Ihmanachène. On se souvient l'année précédente quand deux brebis ont été attaquées et déchiquetées par une meute de chiens à la cité Caper. Une campagne d'abattage de ces bêtes dangereuses s'impose. C'est une manière d'éviter tout risque de propagation de maladie via ces canidés, surtout que la période des chaleurs approche.