La faculté de droit de l'université Djilali Liabès de Sidi Bel Abbès a organisé mercredi une journée d'étude sur «la réglementation du nouveau code de la route» animée par des professeurs et des docteurs spécialistes, avec la collaboration des représentants de la direction locale des transports, du premier responsable de la sûreté de wilaya ainsi que des intervenants de la Protection civile. Le programme de la journée portait quelques éclaircissements sur plusieurs thèmes : l'historique et l'origine de la réglementation du code de la route, la responsabilité du conducteur et le transport des personnes, et les délits relevés par le législateur dans le nouveau code de la route. Outre la problématique posée par les intervenants concernant la stratégie de mise en œuvre du nouveau code la route, le premier responsable des services de sécurité avait souligné que le taux des accidents de la route avait régressé durant le premier trimestre de l'année en cours par rapport à la même période de 2009 puisque les statistiques relevées par les services de sécurité routière relèvent 25 accidents de circulation depuis le début de l'année en cours, au lieu de 65 drames routiers il y un an de cela. Notons que l'ordonnance, selon les spécialistes, a pour objet de «réduire l'état d'insécurité routière», «d'affiner les règles d'usage de la voie publique et les modalités de régulation et de fluidité de la circulation routière» et d'«instituer des mesures coercitives en matière de non-respect des règles de la circulation routière». Mais ce qui a intéressé le plus les présents c'est surtout la qualification du délit et la répartition des infractions et des sanctions du nouveau code de la route, notamment en ce qui concerne les contravention du 1er degré et les amendes forfaitaires évaluées entre 2000 et 2500 DA «sans se rendre compte, dira l'un des présents, de la qualité des routes, de l'absence des plaques de signalisation et de l'état de la chaussée, qui laisse à désirer et responsable d'une grande part de responsabilité du drame routier, que seul le conducteur est responsable», comme l'indique le bilan de constat des services spécialisés (gendarmerie, police, Protection civile) qui culpabilise l'homme au volant sur l'excès de vitesse, le non-respect des plaques de signalisation du code de la route et autres. L'un des intervenants avait attiré l'attention des animateurs sur «la qualité de la formation donnée aux candidats au niveau des auto-écoles et l'absence de formation audiovisuelle qui à nos jours est devenue fondamentale dans les pays développés». Ce qu'il faut préciser, c'est que ces mesures répressives contenues dans le nouveau code de la route relatif à la réglementation de la circulation routière ont été mises en œuvre pour diminuer le nombre des accidents, qui sont devenus en Algérie la première cause de décès. Notons que notre pays est classé au quatrième rang mondial avec une moyenne de 11 morts/j. «Il est juste demandé aux services de l'ordre un peu de souplesse dans l'application de la loi avec les conducteurs», avait conclu l'un des présents.