498 428 candidats sont attendus le 1er juin pour le passage de l'examen de fin du cycle moyen (BEM) à l'échelle nationale. Comme à son habitude, le ministère de l'Education nationale a mis les moyens pour assurer le bon déroulement de cet examen final des élèves inscrits en fin de cycle moyen. Le coût de l'opération est évalué, selon un communiqué du ministère, à 1 611 milliards de DA. Pour cette année, le nombre de candidats de sexe féminin est légèrement plus élevé que celui des garçons, avec 266 857 (52, 89%) contre 237 606 (47,10%). Le nombre de candidats libres est, par ailleurs, de 6035 à l'échelle nationale. Les élèves issus des écoles privées sont au nombre de 1531, alors que 3978 viennent des centres de rééducation. Les candidats aux épreuves de musique et d'éducation artistique sont de l'ordre de 75,69%, dont 136 361 élèves subiront l'examen d'éducation musicale, soit un taux de 27,03%. Par ailleurs, des mesures spécifiques ont été prises pour permettre aux élèves hospitalisés de passer leur examen. Sur instruction du ministère de l'Education nationale, il sera donc procédé à l'inventaire du nombre de candidats aux examens du brevet d'enseignement moyen (BEM) et au baccalauréat de la session de juin 2010 qui seront le jour J en soins à l'hôpital, afin que ces derniers subissent leurs épreuves. «Cette disposition concerne les jeunes malades jouissant du statut de scolarisés à l'entame de l'exercice scolaire en cours 2009-2010, et qui ne souffrent pas de contraintes physiques fortement handicapantes», est-il précisé sur le communiqué du ministère, qui ajoute que ces candidats «disposeront des moyens nécessaires afin de se déplacer vers leurs centres d'examen avec une assistance médicale qui sera demandée en temps opportun». Mohamed Salem Sadali, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), estime que le programme scolaire du palier du moyen est loin d'être terminé. «C'est uniquement le programme du premier et deuxième trimestre qui a été réalisé dans le cycle moyen». Ajoutant que ce retard va se répercuter sur le niveau des élèves au cours de leur prochaine étape scolaire, il a regretté, toutefois, que toutes les dispositions exceptionnelles prises pour résorber le retard cumulé sur le programme scolaire ne concernent que les classes de la terminale. «Tout le monde focalise sur l'épreuve du bac et oublie que le cycle moyen est une étape importante dans le processus de scolarité des élèves», tonne M. Sadali qui considère que le niveau scolaire «régresse d'année en année». D'après les estimations du SG du Satef, le même taux de réussite que les années précédentes est à attendre cette année encore. Selon lui, «il y a un seuil de réussite qu'il faut respecter et qui ne sera pas forcément le reflet du niveau réel des élèves du moyen qui ont été fortement démotivés par les deux grèves lancées par les syndicats autonomes de l'éducation».