C'est désormais une certitude, les routes continuent de tuer, même si une baisse sensible de 31% du nombre d'accidents est constatée. Même la multiplication des escadrons de sécurité routière, des radars et des points de contrôle n'ont pas réussi à réduire ce fléau. Dans la matinée d'hier, six personnes ont trouvé la mort et dix-huit autres ont été grièvement blessés dans un grave accident de la circulation, selon le dernier bilan du commandement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Relizane. L'accident a eu lieu lorsqu'un minibus de marque Peugeot Karsan, avec à son bord plusieurs passagers, a dérapé dans un virage sur la RN90 reliant la localité de Boughedène à Aïn Tarik, située au sud, à une centaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Relizane et a atterri dans un ravin, selon la même source. Les dépouilles mortelles ont été déposées à la morgue de la polyclinique d'Ammi Moussa, tandis que les blessés ont été évacués en urgence vers l'établissement hospitalier public Ahmed Francis, de la ville d'Oued Rhiou, où ils ont reçu les soins nécessaires. Une enquête a aussitôt été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les causes et les circonstances exactes de ce drame qui a endeuillé plusieurs familles. Il est à signaler que les nombreuses sanctions qui peuvent aller du retrait du permis de conduire, à la prison, n'ont pas eu l'effet dissuasif escompté et l'Algérie continue de trôner au 3e rang mondial du «hit-parade» macabre des routes.