Joseph Blatter a révélé : «La Coupe du monde de la Fifa est aussi en Afrique du Sud, Kenako, merci et félicitations au peuple sud-africain. L'esprit de Mandela est à Soccer City», rallié par le président Jacob Zuma : «C'est la Coupe du monde de toute l'Afrique. Le temps de l'Afrique est venu. J'ai l'honneur et le privilège de déclarer la Coupe du monde 2010 ouverte.» C'est par ces paroles que le coup d'envoi du match d'ouverture entre le pays hôte et le Mexique fut donné. Ainsi donc, pour ce premier match, les Bafana Bafana qui portent sur leurs épaules les espoirs de tout un peuple avide de fêter sa première victoire en Coupe du monde voulaient marquer de leur empreinte cette rencontre. Emmenés par l'incontournable Steven Pienaar et un Katlego Mphela en grande forme, les Sud-Africains n'ont pas présenté ce visage aussi resplendissant que nous leur connaissons depuis les quatre dernières années. A l'inverse, la sélection mexicaine a emballé les spécialistes par son football précis et élevé. Belle à voir jouer, la formation aztèque a manqué d'efficacité lors de la première mi-temps qu'elle a totalement dominée. S'appuyant sur de jeunes talents tels que Carlos Vela, et l'expérience des Gerardo Torrado et autres Rafa Márquez, le Mexique a tenté à maintes reprises de prendre à défaut l'arrière-garde des Bafana Bafana et de bousculer l'histoire et l'équipe locale. Sur l'ensemble des 45 premières minutes, les hommes de Javier Aguirre méritaient amplement de prendre l'avantage au tableau de marque et se sont même vu refuser un but de Vela pour position de hors jeu. La mi-temps intervient sur un score de parité vierge mais tout de même plaisant pour l'ouverture d'Afrique du Sud 2010. A la reprise, les camarades du gardien de but Khuné qui a sauvé à plusieurs reprises son équipe de buts certains se sont métamorphosés et entamèrent la seconde période de jeu avec l'intention ferme de réussir un joli coup. A la 56', splendide contre-attaque sud-africaine et c'est tout le peuple qui se soulève pour fêter ses Bafana Bafana. Tshabalala, décalé sur le côté gauche, envoie un missile dans la lucarne opposée de Perez. Les hôtes semblent s'être libérés depuis ce but. Ils jouent de manière beaucoup plus sereine. A un quart d'heure de la fin, Gaxa et ses camarades tenaient encore la victoire en main. Mais à la 79', Marquez réussit à remettre les pendules à l'heure. Malgré les tentatives de part et d'autre, notamment celles des locaux qui furent plus incisives, le score en restera là. Un match d'ouverture en somme agréable à suivre et qui a vu le Mexique jouer la quatrième fois un match d'ouverture en Coupe du monde sans toutefois réussir à s'imposer ne serait-ce qu'une fois.