Plusieurs études médicales ont révélé une augmentation des malaises cardiaques lors de différentes coupes du monde. Que ce soit en Angleterre, en Allemagne ou en France, les résultats montrent que l'intensité des matches peut faire vaciller votre cœur. La Coupe du monde est-t-elle mauvaise pour la santé ? La question peut-être posée lorsqu'on fait le lien entre plusieurs études médicales qui se sont penchées sur ce cas. D'après une étude du British Medical Journal, il y eu 25% de malaises cardiaques en plus en Angleterre, lors du match de la Coupe du monde 1998 Angleterre-Argentine. Ce match à grand suspense s'était conclu pas une défaite de la Three Lions aux tirs au but. Trop plein de déception ou d'alcool, le pic d'hospitalisation pour crise cardiaque avait duré deux jours. Une étude de l'International Journal of Cardiology réalisée en Suisse a quant à elle comparée les cas de décès suite à des arrêts cardiaques pendant la Coupe du monde 2002, à ceux survenus sur la même période de l'année précédente. Selon les résultats, le taux augmentait de 77% pour les hommes, et de 33% pour les femmes. Lors du Mondial 2006, selon le New England Journal of Medicine, les urgences cardiaques à Munich ont été 2,66 fois plus élevées qu'avant ou après la compétition. Mais d'après le magazine Heart, un résultat positif peut faire baisser le nombre de malaises. Ainsi, en 1998, le nombre de morts par infarctus du myocarde chez les hommes en France avait été «nettement plus faible» le jour de la victoire de la France face au Brésil, que durant les cinq jours précédents ou suivants. Et le football peut vous sauver également psychologiquement. En Ecosse, une étude de 1990 publiée par le British Journal of Psychiatry, avait signalé «une baisse du nombre d'admissions en urgence dans les hôpitaux psychiatriques pendant et après les finales de la Coupe du monde». En clair, si le football ne vous tue pas, il vous fera du bien.