«Chaque année 20 000 personnes meurent dans le monde en faisant du sport, victimes de ce qu'on appelle les malaises cardiaques», a affirmé, hier, un médecin de la commission médicale de la FIFA en marge de la Coupe des Confédérations qui se déroule actuellement en Allemagne qui ajoute qu?il est nécessaire d?établir des certificats médicaux avant chaque événement sportif pour éviter d?éventuels problèmes. L?annonce intervient au lendemain de la mort d'Hugo Cunha, milieu de terrain du club portugais de Uniao Leiria : victime d'un malaise cardiaque, le joueur de 28 ans, qui disputait un match avec des amis, n'a pu être réanimé par les services de secours. A cet effet, la FIFA a annoncé qu'elle allait exiger des équipes nationales participant à la Coupe du monde-2006 qu'elles fournissent pour tous les joueurs sélectionnés des certificats médicaux, écartant notamment tout risque cardiaque. «Nous allons établir des formulaires standard que toutes les fédérations, qui prendront part à la Coupe du monde-2006, devront remplir», a expliqué un membre de la commission médicale de la FIFA. Pour rappel, un autre joueur professionnel, l'international hongrois Miklos Feher, avait déjà trouvé la mort au Portugal sur un stade de football en janvier 2004. L'international camerounais Marc-Vivien Foé, 28 ans, avait, lui aussi, trouvé la mort dans des circonstances similaires, en direct à la télévision, lors d'une rencontre opposant le Cameroun à la Colombie dans le cadre de la Coupe des confédérations- 2003. En Algérie, des cas similaires ont été enregistrés à travers les ans. L?on se souvient tristement de la mort de Benmiloudi en 1981 au stade 20-Août lors du match CR Belouizdad-USM Aïn Beïda, de Moha, également joueur du CRB, de celle du joueur Guesba du Widad de Mostaganem, ou alors de la mort, il y a à peine quleques années, de Hamouche et Benazouz, tous deux joueurs du Paradou AC. Dans ce certificat médical, la FIFA veut qu'apparaissent également les examens cardiaques subis par les joueurs, les conclusions des cardiologues en cas de problèmes diagnostiqués et encore les défauts cardiaques congénitaux.