L'Algérie est une terre de football, elle a de tout temps été considérée comme une cellule nourricière d'une pratique plutôt destinée aux indigènes. Avant même l'indépendance, le football était ancré dans la vie sociale, professionnelle et sportive du citoyen algérien endoctriné par une guerre sans fin où le besoin de se nourrir semblait être son principal but. Les Dahmoune, Oudjani, Lekkak, Mekhloufi, Lalmas, Zitouni, Kermali, Madjer, Belloumi ou récemment Saïfi, Halliche ou Kadir prouvent que cette terre est fertile en matière de football, d'autres vont sans doute arriver d'autant que l'Etat algérien souhaite mettre beaucoup de moyens dans ce sens, une manière de relancer cette discipline au plan mondial. En revanche et après cette empoignade contre les Anglais, plusieurs chaînes françaises et anglaises se sont illustrées par leur énième bévue en nous dévoilant leur incapacité de se déplacer en Algérie pour chercher la véritable source de production et de là de véritables talents venus des quartiers d'Oran, d'Alger, de Sétif, de Tizi Ouzou, de Tamanrasset ou de Annaba. Ces jeunes footballeurs s'expriment chez eux avant de trouver refuge à l'étranger, une manière de se faire connaître et non de jeunes Beurs de quartiers de la Castellane, une région de la ville de Marseille (France), en citant avec joie le joueur français d'origine algérienne, Zinedine Zidane. Pour ce faire, ils rétorquent que c'est à partir de ce quartier que l'Algérie a progressé et s'est qualifiée aux différentes compétitions internationales dont les Coupes d'Afrique et du monde, et non en Algérie. L'Algérie possède plusieurs équipes nationales, comme le Brésil où il est difficile aujourd'hui d'établir une véritable sélection, il suffit de se déplacer en Algérie pour s'en convaincre, alors ?