La quasi-totalité des transformateurs La quasi-totalité des transformateurs de céréales ont repris leurs enlèvements de blé dur auprès de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) après une suspension de plusieurs mois, a indiqué hier le directeur général de cet organisme, Noureddine Kehal. Cité par l'APS, le DG de l'OAIC a affirmé que «90% des transformateurs ont repris leurs enlèvements de blé dur chez l'office», en précisant que sur les 147 industriels-clients de l'Office, une dizaine seulement ne s'y est toujours pas approvisionnée. Les ventes de l'OAIC en blé dur avaient baissé considérablement depuis octobre 2009 à moins de 600 000 quintaux par mois contre une moyenne mensuelle de 1,7 million qx, suite à un retrait des transformateurs lesquels préféraient recourir aux importations à la faveur de la chute des cours mondiaux. Se retrouvant avec des quantités importantes de stock de blé grâce à une production nationale record, l'office avait alors avisé en mars dernier les transformateurs de céréales qu'ils avaient jusqu'au 1er juin courant pour reprendre leurs approvisionnements en blé dur national sous peine d'être exclus des prestations en cas de renchérissement des prix mondiaux. Pour les transformateurs qui n'ont toujours pas procédé à l'enlèvement de leur quota, les quantités qu'ils devaient enlever seront cédées aux entreprises régionales des industries alimentaires et dérivés (Eriad). Le DG de l'OAIC a indiqué qu'aucune loi n'interdit l'importation du blé, mais que cela «doit se faire dans un cadre organisé». Cette question sera l'un des points qui seront abordés prochainement lors de la première réunion du Comité interprofessionnel des céréales (CIC) qui sera installé incessamment, pour discuter de la politique de régulation du marché national des céréales. Par ailleurs, les dernières intempéries n'ont pas eu des conséquences négatives sur la campagne. Elles étaient «insignifiantes», selon la même source qui a cité le cas de Bordj Bou Arréridj où seulement 35 hectares ont été endommagés sur les 80 000 consacrés aux céréales dans cette wilaya de l'est du pays.