Les victimes du carnage de la zaouïa El Hadj Abed, dans la commune enclavée d'El Hadjadj dans la wilaya de Chlef, demandent au président de la République d'intervenir et de prendre en charge leurs préoccupations qui durent depuis le décès de leurs enfants dans le carnage qui a eu lieu en 2002. Ils considèrent qu'ils ont été marginalisés même après avoir contacté l'administration locale afin qu'elle puisse atténuer leurs souffrances après le décès de leurs enfants. Leurs préoccupations concernent le problème de logement car ils habitent dans des habitations précaires construites en toub ainsi que les primes dont ils devaient bénéficier. Rappelons que 13 personnes ont trouvé la mort dans ce carnage et que la 14e, un père de famille, a été grièvement blessée. Ils implorent les services concernés, à leur tête le chef de l'Etat, afin de leur consacrer une prime et atténuer leurs souffrances.