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Dix communes du sud de la wilaya de Tizi Ouzou seront raccordées au barrage Koudiet Acerdoun mercredi prochain Tandis que les communes du nord prennent leur mal en patience
Fin d'un long et épouvantable calvaire pour les dizaines de milliers de citoyens des dix communes du flanc sud de la wilaya de Tizi Ouzou, à savoir celles de Draâ El Mizan, Tizi Ghennif, Aïn Zaouia, Frikat, Bounouh, Assi Youcef, Boghni, Mechtras, Tizi N'tlata et Ouadhias, qui vont enfin étancher la soif torride qui les tenaille depuis des années. En effet, et sauf imprévu, c'est mercredi prochain qu'il sera procédé à la mise en service du raccordement de cette partie de la wilaya au réseau d'alimentation en eau potable à partir du barrage Koudiet Acerdoun, situé dans la wilaya de Bouira. C'est du moins ce qu'a laissé entendre le premier magistrat de la wilaya à l'issue de la présentation du plan quinquennal 210-2014. Cette nouvelle réjouira à coup sûr les ménages et les habitants de cette région qui affronteront cette période de grandes chaleurs avec beaucoup plus de sérénité. C'est donc un véritable ouf de soulagement qu'on pousse de ce côté contrairement au nord de la wilaya où les pénuries d'eau tétanisent les populations de cette région côtière. Pour rappel, le barrage Koudiet Acerdoun, classé deuxième en Algérie après celui de Bouharoun en matière de capacité de réserve qui est estimée à plus de 640 millions de mètres cubes, alimentera, à l'horizon 2012, quatre wilayas du centre du pays. Il s'agit de Bouira, Tizi Ouzou, M'sila et Médéa, pour ainsi couvrir plus de 4 millions d'habitants, soit plus de 13% de la population nationale. Avec ses capacités de réserve d'eau qui peuvent assurer une distribution normale pendant plus de 5 ans sans l'eau pluviale, il pourra faire baisser la pression sur celui de Taksebt qui alimente déjà les wilayas d'Alger, de Tizi Ouzou et de Boumerdès. La soif torride des communes du nord L'arrivée de l'été n'est pas synonyme uniquement d'escapades au bord de la mer, d'animation estivale pour les habitants du flanc nord de la wilaya de Tizi Ouzou. C'est aussi, une période d'angoisses à cause des légendaires pénuries d'eau potable. Malgré les améliorations constatées dans le secteur de l'hydraulique au niveau de la wilaya, de nombreuses localités de la wilaya de Tizi Ouzou souffrent toujours le martyre. De Ouaguenoun à la ville balnéaire de Tigzirt, en passant par Boudjima, Makouda, Mizrana, Iflissen, etc, les appréhensions vont grandissantes. Certaines localités sont d'ailleurs alimentées à doses «homéopathiques». A Tigzirt, ville côtière très prisée chaque été par des dizaines de milliers d'estivants, le manque d'eau reste un fausse note dont elle n'arrive pas à se défaire et qui, comme une fatalité, lui colle à la peau, fait fuir des vacanciers qui déchantent à cause du manque crucial de ce liquide vital. Peut-on en effet imaginer des vacances quand l'eau vient à manquer ? Bien sûr que non. En attendant leur raccordement au barrage de Taksebt, l'ensemble des habitants, comme chaque année, n'ont guère de choix que de recourir aux sources naturelles et aux puits pour se procurer de l'eau. Même si on parle avec insistance du raccordement de ces communes au barrage de Taksebt à partir du mois de juillet prochain, la situation commence déjà à se gâter. Les besoins de cette partie de la wilaya de Tizi Ouzou en eau potable sont énormes. Les spécialistes parlent au moins d'une quantité de 20 millions m3 annuellement pour répondre aux besoins.