Plus de 30 000 contrôles menés dans le football par an, une dizaine de cas positifs aux stéroïdes anabolisants, le dopage n'a-t-il pas sa place sur la planète du ballon rond comme l'affirment ses dirigeants ou les tests ne sont pas faits de la meilleure façon. A environ 1000 dollars (818 euros) le prix d'un contrôle, la Fifa note qu'il faut ainsi débourser trois millions pour débusquer un cas lourd. Aussi se demande-t-elle s'il ne vaudrait pas mieux investir ces millions dans d'autres programmes. Il faut dire que la FIFA a ordonné à ce que 512 contrôles soient effectués pendant toute la durée de la Coupe du monde dans le camp de base de chaque équipe au terme des 64 rencontres. Huit joueurs de chacune des 32 équipes, soit 256 joueurs, ont subi ou en train de subir un contrôle inopiné urinaire et sanguin, mené par des médecins de la Fifa, cependant et pour cette 19e édition en terre Africaine, aucun joueur n'a été contrôlé positif, et c'est tant mieux pour le football. Il est vrai que la mort subite prend des proportions alarmantes ces derniers temps sur les différents terrains de sport, un phénomène que les responsables sportifs et médico-sportifs devraient au plus vite prendre au sérieux, il faut préciser que d'autres moyens plus efficaces doivent être mis à la disposition de tous les athlètes. Par ailleurs, une question sensible revient souvent à l'esprit, celle liée aux footballeurs qui payent généralement les frais par rapport aux autres athlètes. Les normes physiologiques prétendent que les sollicitations du système cardio-vasculaire touchent le plus souvent les cyclistes, les haltérophiles, les poloistes, les nageurs ou encore les athlètes, alors que le nombre important de footballeurs disparus dans ce genre d'accidents dépasse celui des autres athlètes. En revanche, deux joueurs de chaque équipe subissent un contrôle à l'issue de chacun des 64 matches. «Depuis 1994, et un cas célèbre, il n'y a pas eu de cas positif dans le cadre d'une Coupe du monde», a déclaré M. Dvorak, en référence à l'argentin Diego Maradona, l'actuel sélectionneur de l'Argentine, contrôlé positif à l'éphédrine, un stimulant, lors de la Coupe du monde aux Etats-Unis.