Le vœu des dirigeants de la FAF, celui d'intégrer Abdelhak Benchikha dans le staff de Rabah Saâdane, ne sera pas exaucé. Benchikha refuse catégoriquement d'être l'adjoint de Saâdane ou d'un autre entraîneur, même s'il s'agit d'un étranger d'envergure, a-t-on appris d'une source proche du driver des sélections nationales A' et olympique, qui croit en son étoile et se dit apte à voler de ses propres ailes. «Je suis né pour diriger et commander», ne cesse de clamer celui qu'on appelle «le Général». D'après la même source, l'ancien entraîneur du club africain est prêt à prendre les commandes de l'EN et à constituer son propre staff dans le cas où Saâdane ne renouvelle pas son contrat et si le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, lui propose bien évidemment ce challenge. Dans le cas contraire, Benchikha préfère poursuivre sa mission avec l'EN A' qu'il a qualifiée à la phase finale du second championnat d'Afrique des nations (CHAN) qu'abritera le Soudan en janvier 2011, et avec l'EN espoirs appelée à prendre part aux éliminatoires des Jeux olympiques 2012. Après avoir atteint son premier objectif avec l'EN A', il veut faire de même avec la sélection espoirs et la qualifier pour les JO de Londres. Notre pays ne s'était pas qualifié pour les JO dans le sport roi depuis 1980 où les Verts avaient réalisé un bon parcours à Moscou en atteignant les quarts de finale. Avec le désistement de Benchikha, l'on parle d'une autre piste, celle de Fouad Bouali qui s'entend à merveille avec Saâdane. Ce dernier refuse tout renfort au niveau de son staff, mais il pourrait changer d'avis si on venait à lui proposer Bouali. Tout le monde attend avec impatience le retour de Raouraoua de l'Afrique du sud pour être définitivement fixé sur l'avenir du staff technique national.